Football

CAN 2025 : liste des potentiels pays, candidats à l'organisation après le retrait à la Guinée

L’investigateur 4/10/2022 à 16:54

La Confédération africaine de football (CAF) lance un appel à candidature pour l’organisation de la 35e Coupe d’Afrique des nations masculine (CAN 2025), après l’avoir retirée à la Guinée. Et, déjà, des candidats se positionnent..

En tête des sondages d’opinion, l’Afrique du sud semble être le candidat favori. En raison des 10 stades de la Coupe du monde 2010 dont il regorge, de son réseau de transport, de sa tradition touristique et de sa capacité logistique, l’Afrique du Sud peut accueillir la phase finale en juin/juillet 2025 (hiver sud-africain) ou en janvier/février 2025 ou 2026. Cependant, il y a deux problèmes. En premier lieu, la Fédération sud-africaine de football (Safa) souhaite participer à l’organisation de la Coupe du monde féminine 2027, projet porté par les excellents résultats de Banyana Banyana mais difficilement cumulable avec le coût et la complexité de la CAN 2025. En deuxième lieu, le gouvernement sud-africain ne soutient pas la volonté de l’Association sud-africaine de football (Safa) d’organiser la CAN 2025, ni la volonté d’accueillir la Coupe du monde féminine 2023. Le gouvernement sud-africain, qui a reçu la CAN 2013 et le CHAN 2014 sans grand enthousiasme, voudrait-il la 35e Coupe d’Afrique ?

Vient à présent l’Algérie

L’Algérie est à l’honneur, le pays se prépare à accueillir le premier Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2022) avec 18 équipes, après les Jeux méditerranéens de 2022. Un test supplémentaire de sa capacité à organiser les phases finales d’un grand tournoi de football. Il a les stades pour, entre ceux d’Alger (5-Juillet, Baraki), de Blida (Mustapha Tchaker), d’Oran (Olympique et Ahmed Zabana), de Constantine (Mohamed Hamlaoui) et d’Annaba (19-Mai-1956), parfois soumis à quelques réparations sérieuses. L’Algérie n’a d’ailleurs plus accueilli la compétition depuis 1990, mais les aspirations sont là. « On va présenter un bon dossier pour organiser la Coupe d’Afrique des nations CAN 2025 », a promis le ministre des Sports Abderrazak Sebgag. « J’encourage l’Algérie à présenter sa candidature pour abriter la CAN 2025 », a ajouté le président de la CAF, Patrice Motsepe. Une CAF où les Algériens ont toutefois peu de poids, ce qui les avait en partie empêchés d’obtenir les CAN 2017, 2019 et 2021…

A côté, le Maroc lui semble omniprésent

Après avoir organisé le CHAN 2018, les Jeux Africains 2019, la CAN Futsal 2020, la CAN Féminine 2022, le Maroc va-t-il changer de braquet en attendant la CAN M2023 et la CAN Féminine 2024 ? Comme l’Afrique du Sud, le Royaume chérifien remplit quasiment tous les critères pour accueillir la CAN 2025. Sans parler de son énorme influence politique dans la CAF et dans le monde sportif africain au sens large. Reste à savoir si le royaume chérifien n’a pas de plus hautes ambitions que la phase finale de la Coupe d’Afrique. Les Marocains sont en effet désireux de chercher des alliés pour organiser la Coupe du monde 2030 après leur tentative ratée d’organiser la Coupe du monde 2026. Sans oublier une éventuelle candidature à l’organisation de la Coupe du monde féminine 2027.

La Tunisie, dans les coulisses, parait être le remplaçant parfait de la Guinée

La Tunisie, comme d’autres pays du Maghreb et l’Égypte, semble disposer des infrastructures nécessaires pour remplacer la Guinée à la CAN 2025 en moins de 3 ans. Aussi, comme ses voisins nord-africains, le pays peut accueillir des matchs en juin/juillet, ce qui éviterait à la CAF d’avoir un conflit majeur avec les clubs de football européen de certains joueurs Africains, qui hésitent à faire jouer leurs joueurs en CAN en janvier/février. Cependant, les Tunisiens n’ont pas organisé de match majeur de la CAF depuis leur victoire à domicile en CAN en 2004 et n’ont pas non plus exprimé leur intention de se montrer.

Le Burkina Faso, le Nigeria, le Sénégal et la Zambie sont aussi à prendre en compte

Nombre de pays ont exprimé leur désir d’être le théâtre des CAN 2025, 2027 ou 2029 : le Burkina Faso, le Nigeria, le Sénégal et notamment la Zambie. Néanmoins il semble que ces pays seuls ne disposent pas de tous les stades et autres installations nécessaires d’ici trois ans. Aujourd’hui ancien patron du football nigérian, Amaju Pinnick, en est bien conscients et à l’instar de lui bien d’autres personnes l’ont réalisé. En juillet 2022, pour pallier cette lacune, l’ancien président du NFF a alors annoncé la volonté du Bénin et du Nigeria d’unir leurs forces. En 2019, l’entraîneur de football sénégalais a lui proposé de co-organiser la 35e édition avec la Guinée, la Gambie et la Mauritanie. Certains Guinéens s’accrochent également au projet pour tenter de sauver leur CAN. Enfin, du Botswana et la Namibie d’un côté, et l’Ouganda et la Tanzanie de l’autre ? Vont-ils changer leurs plans pour 2025 ?

Pour clore débat, l’hypothèse d’un organisateur récent est toute aussi envisageable

Retiré ce vendredi 30 septembre en raison de la construction des infrastructures qui est au point mort, la Guinée n’entend nullement baisser les bras. Pour preuve, le Président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, déclare ne croit pas que son retrait de l’organisation soit définitif. Rappelons qu’en 2015, la Guinée équatoriale, a secouru, à la dernière minute, la CAF en proie aux tensions entre la Confédération africaine et le Maroc. Aussi les Équato-Guinéens ont entre-temps co-organisé avec les Gabonais la CAN à peine trois ans plus tôt. Résultat, en 2017, le Gabon a été préféré à d’autres candidats pour remplacer une Libye en guerre. L’Egypte organisateur de la CAN en 2019 ou le Cameroun qui a succédé deux ans plus tard, soit en 2021 sont aussi des potentiels candidats prêts à organiser la CAN 2025. Cependant, ils semblent tous deux être passé à autres choses. Les Camerounais vont par exemple recevoir les Jeux de la solidarité islamique en 2027, selon doingbuzz.




 
 

 
 
 

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