Afrique

Côte d’Ivoire : des bus endommagés, des discours brouillés au dernier meeting de l’opposition

L’investigateur 12/10/2020 à 15:24

Devant des milliers de militants et sympathisants de l’opposition, réunis au stade Félix-Houphouët-Boigny le samedi 10 octobre 2020, l’ancien président ivoirien a lancé un appelle solennel à l’ONU.

« Je demande ici solennellement au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres de se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe électoral véritablement indépendant et crédible avant l’élection présidentielle prévue le 31 octobre », a déclaré l’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié.

Henri Konan Bédié a une nouvelle fois dénoncé le « viol de la Constitution », accusant Alassane Ouattara de « haute trahison » et le Conseil constitutionnel de « parjure ». « La dictature du RHDP sera vaincue », a lancé l’ancien président ivoirien, qui en appelle à l’ONU :

Lire aussi : Cotonou  : le maire intérimaire collecte les besoins en investissements pour le budget 2021

Une précision sur l’objectif a été faite par Pascal Affi N’Guessan. « Le mot d’ordre de désobéissance civile vise à obtenir la transition politique pour la renaissance de la Côte d’Ivoire, a déclaré le candidat FPI. Tous les fils de ce pays vont s’asseoir autour de la même table pour panser les blessures de ces 30 ans d’affrontements, de conflits, de meurtrissures, de violences… »
Environ 17 orateurs de l’opposition se sont succédé au pupitre pour dire non à un 3ème mandat de Ouattara.

Des témoignages font état aussi d’attaque ou du caillassage de bus transportant des militants de l’opposition. Notamment à Yopougon par des délinquants souvent qualifiés ici de « microbes ». «  Ils ont lancé des couteaux, des cailloux, des machettes. Ça a cassé toutes les vitres et ça a même blessé des passagers à l’intérieur. Nous avons dit au car d’accélérer… »

Lire aussi : Ministère du commerce : le PTA évalué au 3ème trimestre dans un contexte sanitaire

Selon cette militante de PDCI, le régime a saboté ces discours à l’aide de brouilleurs. « Ils ont tout fait pour que les meilleurs discours ne soient pas entendus. Non seulement ils ont empêché des gens de venir, ils les ont agressés, ils ont raconté n’importe quoi, des histoires pour tout saboter, parce qu’ils ont peur. Ils utilisent les forces de l’ordre pour nous intimider. C’est de l’abus, c’est n’importe quoi. », rapporte RFI.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook