Cette nuit, il y a eu de nouvelle escalade, née de la tension au Moyen-Orient. Conséquences, des tirs de missiles iraniens sur deux bases qui accueillent des soldats américains en Irak. Ce qui constitue une riposte iranienne baptisée par Téhéran « Martyr Soleimani ». A travers une guerre de communiqués, l’Iran et l’Irak ont avancé des bilans contradictoires. Pour la suite, l’Irak craint de redevenir le théâtre d’un grave conflit armé en attendant la réponse annoncée du président américain, Donald Trump. A la télévision iranienne ce matin, on annonçait que les frappes iraniennes, au total 15 missiles non interceptés ayant tué 80 « terroristes américains ». Selon une source des Gardiens de la Révolution, rapportée par notre correspondant Siavosh Ghazi, 104 cibles avaient été identifiées pour une riposte si les Américains attaquaient l’Iran à leur tour, confie RFI. Cent quatre, un chiffre deux fois plus que le nombre de cibles avancé par le président américain, qui lui a parlé de 52 cibles en Iran. Sur ses gardes, l’Iran est prêt à attaquer à nouveau les intérêts américains dans la région si les États-Unis ripostent.

De son côté, l’Irak qui avait été informé d’une opération imminente, annonce que 22 missiles se sont abattus sur deux bases sur son sol (Aïn al-Assad et Erbil) sans faire de « victime parmi les forces irakiennes ». « Il n’y a eu aucune victime dans les rangs des forces irakiennes », précise le communiqué du commandement militaire irakien publié sept heures après l’attaque menée par Téhéran.