Bénin

Education : de nombreuses garanties du gouvernement aux aspirants

L’investigateur 1er/10/2020 à 10:51

Devant les médias ce mardi 29 septembre 2020, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo est revenu de long en large sur le débat autour des 30 heures de cours par semaine, proposées aux aspirants. Occasion pour lui d’évoquer d’autres primes par ailleurs.

Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo a évoqué devant les médias, les avantages que le gouvernement offre aux aspirants au métier d’enseignement en leur proposant 30 heures de cours par semaine.

Lire aussi : Actualité : Bénin, un chargé de mission de Talon parle de sa candidature pour 2021

En l’occurrence les primes d’éloignement. Selon le ministre, « les enseignants affectés dans des zones éloignées pourront bénéficier d’une prime d’éloignement à raison de 5% de leur salaire pour les départements tels que le Borgou, la Donga et les Collines et 10% pour les départements tels que l’Alibori et l’Atacora ». A cela, s’ajoute la possibilité pour eux de jouir plus tard d’une retraite. « Ils pourront bénéficier à terme d’une retraite intégrale ou proportionnelle compte tenu du nombre d’année effectuée », a déclaré Mahougnon Kakpo. Car, le gouvernement aurait dégagé une somme de 4 milliards pour leur prise en charge sociale alors qu’ils n’étaient pas déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss).

Lire aussi : Natitingou  : découverte macabre du corps d’une fillette de 09 ans au bord d’un marigot

Mais il reconnaît que cette augmentation de la masse horaire est un sacrifice. « En décidant d’élever la masse horaire à 30h, c’est un effort supplémentaire qui est demandé mais ceci n’est pas sans contrepartie de la part du gouvernement », a confirmé Mahougnon Kakpo. Seulement, la décision est prise dans l’optique de combler le déficit d’enseignant constaté dans plusieurs établissements de l’enseignement secondaire au cours de l’année écoulée mais aussi à les sortir de la précarité.

A l’entendre, « Les près de 70% du personnel enseignant que nous utilisons, ce sont les aspirants. Ce qui fait que même en demandant aux Agents permanents de l’Etat (Ape) et autres de faire 30 heures, nous n’aurions pas réglé le problème de déficit auxquels nous sommes confronté. C’est pour cela qu’on a dit que pour le moment, il vaut mieux partir des enseignants aspirants dans ce type de contrat ».




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook