Les langues se délient à la Force Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) au lendemain de l’invalidation du siège de l’ex-conseiller communal, Ousmane Traoré par la Cour suprême. Entre responsable du parti et conseiller communal déchu, les déclarations se contredisent.

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Le jeudi 16 juillet 2020, après l’invalidation de son siège par la Cour suprême, Ousmane Traoré a effectué une sortie médiatique pour expliquer les origines du recours. « C’est entre nous-mêmes, membres de la Fcbe qu’on de se donne des coups. Le recours ne vient ni de l’Union Progressiste, ni du Bloc Républicain », a déclaré le conseil communal déchu. Propos battus en brèche par le secrétaire exécutif national adjoint, Théophile Yarou. A travers sa déclaration, l’adjoint du ministre Paul Hounkpè estime que le parti ne saurait guère se mordre tel un serpent par la queue. « Fcbe ne peut pas faire recours contre elle-même. Il vaut mieux qu’il se calme (ndlr le conseiller déchu) pour que nous puissions regarder ce qu’il s’est passé. », a dit Théophile Yarou sur Frisson Radio.

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Le moins qu’on puisse dire est que ces différents propos contradictoires laissent entrevoir les meurtrissures d’une plaie qui est loin de se cicatriser. Laquelle plaie est issue de la crise qui a agité le parti juste après le dépôt des listes électorales pour les récentes communales et municipales. Car, on a encore souvenance du départ de l’ancien président d’honneur, Boni Yayi qui a occasionné une pelle de démissions.
Rappelons qu’avec l’invalidation du siège, le fauteuil de l’actuel maire de Parakou, Aboubakar Yaya est remis en jeu d’autant plus que la Fcbe n’a pas la majorité absolue. Du coup les élections du maire et de ses adjoints sont à reprendre comme la Cour suprême l’a motivé après son verdict.