Le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra a effectué une visite, mardi 05 septembre, entant que médiateur au Gabon. Il a eu un tête-à-tête avec les différents acteurs impliqués dans la crise gabonaise. Au lendemain des échanges, on apprend que l’ancien président Ali Bongo peut désormais se rendre à l’étranger s’il le souhaite.

Le mercredi 30 août après le putsch des militaires, le président déchu du Gabon Ali Bongo Ondimba a été placé en résidence surveillée, et ce jusqu’à ce soir. Mais dans un communiqué, publié ce 6 septembre, les nouvelles autorités ont déclaré qu’il est "libre de ses mouvements" et "peut se rendre, s’il le souhaite, à l’étranger".

"Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux", a annoncé à l’antenne de la télévision d’État le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi en lisant un communiqué "signé" par le général Oligui, qui a mené le putsch et prêté serment, lundi, en tant que président de transition.

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Victime d’un AVC, en octobre 2018, Ali Bongo est diminué physiquement. Sa jambe et son bras droits parviennent à mouvoir difficilement.

C’est dans un tel contexte qu’il partait pour un 3è mandat. Mais le mercredi 30 août, pendant que l’instance en charge des élections le donnait gagnant à l’issue du scrutin du 26 août, une douzaine de soldats a annoncé à la télévision nationale avoir pris le pouvoir. Mis en résidence surveillée, il sera libre que ce soir, après le passage du président Faustin Touadera, médiateur de la crise gabonaise.