Bénin

Incinération de plus de 02 tonnes de cocaïnes dans la commune de ouidah

L’investigateur 5/01/2020 à 16:02

Le Bénin se refuse d’être la plaque tournante de la drogue et autres stupéfiants. Pour s’en convaincre, une opération de destruction d’une importante quantité de cocaïnes s’est déroulée ce vendredi 03 janvier 2020 sur le site d’enfouissement de Ouèssè dans l’arrondissement de Savi, commune de Ouidah. Il s’agit d’un renouvellement de l’engagement pris par les autorités qui veulent lutter contre cela.

En effet, c’est au cours d’une opération menée par le Haut commandement militaire et ceci sous la supervision du Garde des sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Maxime Quenum que cette destruction a eu lieu. Plus de deux tonnes de stupéfiants, notamment de l’héroïne, du cannabis et surtout de la cocaïne saisis en 2017, 2018 et 2019 ont été détruites. Après des procédures judiciaires faites par les juridictions qui relèvent du ressort de la Cour d’Appel du Cotonou à savoir les Tribunaux de Cotonou, de Porto-Novo, de Pobè, Allada et de Ouidah et même de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), ces tonnes de stupéfiants ont été mises sous scellé et ont été incinérées ce vendredi 03 janvier 2020 à Ouidah dans le département de l’Atlantique. A en croire le Garde des sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Quenum, la destruction constitue un signal fort aux narcotrafiquants. C’es aussi un signe, a-t-il dit, pour le Gouvernement de la rupture de montrer sa détermination à lutter contre le trafic de ces produits interdits. « Le Bénin ne sera jamais une plaque tournante du trafic des stupéfiants », a-t-il martelé. Il a aussi salué et félicité l’implication des différentes parties prenantes dans la réussite de l’opération. Il s’agit des cadres du Ministère de la justice, les éléments de la Police républicaine qui étaient en amont et en aval de l’opération, les cadres du Ministère de la santé et ceux du Ministère du cadre de vie et du développement durable. « Il faut sécuriser nos juridictions parce que la détention et le stockage de ces produits étaient à la fois nuisibles pour la santé des agents travaillant dans les juridictions mais aussi sont sources de convoitise. Il faudra également sensibiliser les populations contre le trafic et la consommation de ces substances nuisibles à la santé. Les jeunes doivent comprendre que ce n’est pas une profession d’être trafiquants de drogue », a conclu le Garde des Sceaux.



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