Bénin

Jean-Baptiste Elias, ses réserves sur la cellule de lutte contre la corruption de la Présidence

Rollis HOUESSOU 27/01/2022 à 12:37

Réuni en conseil des ministres le 19 janvier 2022, le gouvernement de Patrice Talon a décidé de la création d’une cellule qui recevra des plaintes de la population dans le cadre de la lutte contre la corruption et autres faits. Même si cette décision est salutaire, Jean-Baptiste Elias émet quant à lui des réserves à propos. C’était sur de Radio Bénin ce mardi 25 passé.

Pour l’ancien président de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANC) Jean-Baptiste Elias, il y aura un conflit d’attribution entre la nouvelle cellule d’analyse qui sera installée à la présidence et le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption en République du Bénin. Selon sa déclaration, les deux structures ont les mêmes attributions :" La loi portant création, mission, organisation et fonctionnement du Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption en République du Bénin dispose en son article 2 entre autres, que le Haut-Commissariat va collecter , analyser, et mettre à la disposition des autorités judiciaires chargées des poursuites, les informations y compris celles portées à sa connaissance aux fins de détecter et de réprimer les faits de corruption, de fraude et des pratiques assimilées", a fait savoir Jean-Baptiste Elias.

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Mais la cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations au profit des citoyens a comme principales attributions d’analyser les plaintes et dénonciation ainsi que les éléments de preuve fournis par les plaignants ou dénonciateurs, d’inciter les citoyens à surveiller la reddition des comptes par les personnes investies d’une parcelle de responsabilité, de mettre en place un mécanisme renforcé d’investigation sur les cas présumés de corruption, de proposer les modalités de poursuite pour chaque cas et de renseigner sur les suites données aux plaintes et dénonciations avérées. Ce qui pourrait justifier la réserve émise par le Président du Front des organisations nationales contre la corruption (FONAC), Jean-Baptiste Elias.



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