Bénin
Madougou : le gouvernement donne sa position sur le trait du frigo dans sa cellule
En prison depuis plus de trois mois, l’ancienne ministre de Boni Yayi, Réckya Madougou se retrouve désormais sans appareils électroménagers dans sa cellule. Loin du tollé que cela a suscité au sein de l’opinion nationale, le gouvernement a apporté des éclaircissements sur l’affaire.
C’est par le biais d’une récente interview accordée dans la semaine aux médias, que le secrétaire général adjoint porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji est revenu sur le sujet, relatif au retrait des appareils électroménagers de la cellule de Réckya Madougou, en prison à Akpro-Missérété. Pour le porte-parole, l’introduction desdits appareils dans la cellule de l’ancienne Conseillère chargée de la microfinance du président togolais, Faure Gnassingbé ne respect aucune norme. « Si les choses se font suivant les normes, ça ne pose pas de problème. Mais si elles contreviennent aux normes, on peut faire débat », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
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Mieux, dans un passé récent, l’ancien ministre de la communication de la poste et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla sur le même sujet avait laissé entendre que « la prison n’est pas un hôtel 5 étoiles ».
Pour l’ancien journaliste, actuel porte-parole du gouvernement, cette introduction qu’il a tacitement qualifiée de frauduleuse, a été à l’origine de la punition de certains responsables au niveau de la prison de Missérété au début de l’affaire.« Pour ce que j’ai compris en cherchant à voir de plus près, il semblerait que cela ait été fait de façon, pas tout à fait officielle, et ça a dû même amener des sanctions par le passé », a confié Wilfried Léandre Houngbédji
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Or, pour les avocats de la défense, ce faisant, les autorités pénitentiaires sont en train de brimer les droits de leur cliente.
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Interpellée le 3 mars au sortir d’un meeting d’informations de l’opposition à Porto-Novo, Réckya Madougou sera deux jours plus tard, placée sous mandat de dépôt. Selon Mario Mètonou, procureur près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), l’ancienne ministre est visée par la justice pour « association de malfaiteurs et financement du terrorisme ».
Société
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