Actualités

Niger : arrestation d’un présumé espion français, avec un passeport roumain à Niamey

Deo Gratias HOUNKPATIN 25/11/2024 à 10:22

Un ressortissant français, soupçonné d’être un agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le service de renseignement extérieur français, a été interpellé au Niger.

L’information a été annoncée par la télévision nationale nigérienne. Selon cette source, le suspect, identifié comme Marius Barcea, ancien chef de sécurité de la CNPC, serait entré illégalement sur le territoire nigérien le 12 novembre en utilisant un passeport roumain. Il aurait été arrêté dès le lendemain, le 13 novembre. La chaîne publique nigérienne affirme que les autorités françaises utilisent la DGSE pour tenter de déstabiliser le Niger.

"Nous continuerons de dénoncer les manœuvres de la France pour déstabiliser le Niger et, au-delà, l’AES. En plus de la guerre communicationnelle qu’elle nous livre, la France poursuit ses stratégies à travers son service de renseignement extérieur, la DGSE. Tous les plans sont déployés dans ce sens. Heureusement, le Niger a pris de l’avance et parvient à contrecarrer ces stratagèmes, y compris ceux menés hors de son territoire", rapporte le média.

Lire aussi : [Crise en Guinée :les Forces Vives réclament une transition civile et le départ de la Junte (Déclaration)))>https://www.linvestigateur.info/?Crise-en-Guinee-les-Forces-Vives-reclament-une-transition-civile-et-le-depart&var_mode=calcul]

Les relations entre Niamey et Paris sont tendues depuis le renversement du président Mohamed Bazoum. Le gouvernement nigérien a déjà dénoncé ce qu’il qualifie de "nouvelle stratégie de recolonisation" de la France. Lors de la 79e Assemblée générale des Nations Unies en octobre dernier, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, avait accusé la France de "former, financer et armer" des groupes terroristes opérant dans le Sahel.

Ces accusations ont été fermement rejetées par les autorités françaises. "Il est évidemment faux, par principe, qu’il puisse y avoir une quelconque formation de terroristes sur nos bases militaires", avait déclaré Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, lors d’un entretien avec les médias.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer







Dernières publications





Facebook