Actualité
Pérou : le président Pedro Castillo destitué et mis aux arrêts après sa décision de dissoudre le parlement
Alors que les députés devraient se réunir pour étudier une motion de destitution à son encontre, le président du Pérou, a annoncé la dissolution du parlement. Mais cette décision a été vaine. Le congrès a voté sa destitution et Pedro Castillo a été arrêté.
La vice-présidente de la République, Dina Boluarte est désormais à la tête du Pérou. En effet, les députés ont voté la destitution du président avec 101 congressistes sur 130. Pedro Castillo a été arrêté après ce vote selon la presse locale. Pour éviter ce sort, le président péruvien avait décidé tôt ce mercredi 7 décembre, de la dissolution du parlement et la mise en place d’un gouvernement d’urgence exceptionnel. Il a déclaré le système judiciaire, le pouvoir judiciaire, le ministère public, le Conseil national de la justice, la Cour constitutionnelle en réorganisation.
| Lire aussi : Abomey-Calavi : un homme de Dieu écope de 20 ans de prison pour pénétration s3xeuelle sans …
Aussi, il avait annoncé l’instauration d’un « couvre-feu national à partir d’aujourd’hui », entre 22 heures et 4 heures. Il a expliqué que les personnes « en possession d’armes illégales » ont désormais 72 heures pour les rendre. Pedro Castillo a annoncé l’établissement « dans les plus brefs délais » d’un Congrès constituant. En attendant la rédaction d’une nouvelle constitution, « le gouvernement sera régi par un décret-loi », a-t-il dit. Toutes ces mesures avaient pour objectif d’empêcher la procédure de destitution initiée par les élus de la droite. Mais elles n’ont fait que accélérer le processus. La droite reprochait au président une « incapacité morale permanente ».
| Lire aussi : Bénin : la Cour suprême examine 121 arrêts de ses recours de 2017 pour cette raison
Le président s’est également attiré les critiques pour être intervenu dans une affaire de corruption présumée opérée par son entourage. Sa décision d’offrir à la Bolivie un accès tant espéré à l’océan Pacifique l’a fait passer pour un traître. L’instabilité de sa gestion avec la formation de quatre gouvernements en huit mois pour la première fois dans l’histoire du Pérou a également précipité sa chute.
Inter
-
La gendarmerie de Yopougon réprime une marche des élèves
13/01/2020 à 19:59Ce lundi 13 janvier en effet, à Yopougon niangon Lokoua, les amis élèves d’Ani Guibahi Laurent Barthélemy ont décidé d’organiser une marche, (...)
Autres publications que vous pourriez aimer
-
Soro : « Ouattara met en prison qui il veut et les libère quand ça l’enchante »
La guéguerre entre deux anciens alliés, Guillaume Soro et Alassane Ouattara n’en finit plus. A (...)
-
Côte d’Ivoire : la candidature de Ouattara réclamée à moins de deux ans de l’élection présidentielle
Alassane Ouattara est présenté par ses soutiens comme le candidat naturel du parti au pouvoir (...)
-
Mali : les acteurs invités aux journées de concertations nationales sur la gestion de la transition
Après le départ de l’ancien président malien, Ibrahim Boubacar Kéita, les putschistes réunis (...)