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Shadrack Houngnibo : l'avocat français Juan Branco présent à son procès au Bénin
Mis sous mandat de dépôt depuis la soirée du vendredi 08 décembre 2023, Juan Branco, un avocat français est à Cotonou, pour assurer la défense du jeune panafricain Shadrack Houngnibo dont le procès est prévu pour se tenir ce lundi.
Assuré la défense de Shadrack Watowédé Houngnibo, dans les meilleures conditions. C’est la mission de l’avocat français Juan Branco qui est à Cotonou pour le procès prévu pour se tenir, ce lundi 18 décembre dans les locaux de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Ce dernier a tenu avec un collectif d’Avocats béninois, samedi, une conférence de presse. Ils accusent le pouvoir en place pour avoir mis le jeune panafricaniste, sous mandat de dépôt. A cet effet, les avocats dénoncent l’impérialisme français et réclament la libération de Shadrack Watowédé Houngnibo, à l’issue de ce procès. « N’ayez pas peur ! Nous sommes là, nous serons là ! Nous sommes là pour vous dire que nous n’avons pas peur, nous aussi. Cet homme qu’on cherche à faire taire nous trouvera à ses côtés », a martelé, le jeune avocat Juan Branco.
Lire aussi : [Bénin : Alexis Agboton Metahou, nouveau président de la Cour d’Appel de Cotonou installé dans ses fonctions)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-Alexis-Agboton-Metahou-nouveau-president-de-la-Cour-d-Appel-de-Cotonou&var_mode=calcul]
De nationalité franco-espagnole, il a été envoyé par le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Seba pour appuyer les autres avocats du Bénin, Maître Aboubakar Baparapé et Maître Barnabé Georges Gbago à la défense de son ami et frère Shadrack Houngnibo. Un soutien de taille qui sera peut-être bénéfique pour ce dernier vu les chefs d’accusation retenus contre lui.
La justice béninoise reproche au Coordonnateur national de l’Ong Urgences panafricanistes, des faits d’injures avec motivation raciste et xénophobe commis par le biais d’un système informatique, incitation à la haine et à la violence. Des infractions sévèrement punies par le Code du numérique en vigueur au Bénin, en ses articles 551 et 552. Le législateur a prévu pour le coupable d’« injures avec motivation raciste et xénophobe commises par le biais d’un système informatique », une peine d’emprisonnement allant de six (06) mois à sept (07) ans et d’une amende de 1 million à 10 millions francs CFA.
Pour l’infration d’ « incitation à la haine et la violence », il est retenu par le législateur, un (1) an d’emprisonnement et cinq (5 000 000) millions de francs CFA d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement. En attendant l’issue que prendra le procès ce lundi, on retient que le jeune activiste Shadrack Watowédé Houngnibo est pour l’instant dans de beaux draps.
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