Bénin

Soglo, l’ancien président ne doute pas de la libération de l’Afrique du joug colonial, mais…

L’investigateur 3/08/2020 à 12:29

A l’occasion des fêtes nationales liées aux indépendances, la question sur la réelle libération de l’Afrique par le colon se pose. La preuve, ce samedi 1er août 2020, date de célébration des 60 ans d’indépendance du Bénin, l’ancien président de la République Nicéphore Soglo était appelé à répondre à une question pareille.

« 60 ans après les indépendances, peut-on considérer que l’Afrique est toujours sous tutelle européenne ou sommes-nous juste soumis aux réalités de la diplomatie internationale ? ».

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Cette question, l’ancien président Nicéphore Soglo y a répondu le samedi 1er août 2020. C’était à l’occasion d’un Echange en D’un Échange En Ligne avec La Diaspora qu’il a d’ailleurs parrainé. Et, sur la question en effet, le premier président de l’ère du Renouveau démocratique au Bénin a été clair. Pour lui, « Nous devons en effet, recouvrer notre souveraineté monétaire, notre souveraineté militaire avec une armée régionale unique, bâtie sur le modèle de la Chine, de l’Inde, du Pakistan, de la Corée du Nord en Asie, ou de la Turquie et de l’Egypte au Moyen-Orient et en Afrique. Et que désormais des pick-up ou des motos armées de kalachnikovs ne puissent plus mettre en déroute nos forces armées, qui se reposent trop souvent sur des forces étrangères. Une marine fédérale régionale pour protéger nos pêcheurs du pillage de nos ressources halieutiques.

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Nous devons enfin mettre un terme au pacte colonial, en transformant sur place nos immenses richesses pour jeter les bases de nos industries et créer des emplois dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, des communications, avec des chemins de fer reliant toutes nos capitales. C’est ce qui a été fait aux Etats-Unis d’Amérique par VANDEBILT, Jay GOULD et CARNEGIE etc ». En tout cas, Hercule a laissé entendre qu’il s’agit d’une « question de volonté, de détermination et d’organisation », rapporte Matin Libre. D’ailleurs, il y croit dur comme fer qu’une fois ces conditions réunies, l’Afrique sera entièrement libre.




 
 

 
 
 

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