Bénin

Tchibozo, ‘’Talon est dans une démarche de reddition de comptes et non en campagne’’

L’investigateur 18/11/2020 à 16:50

Le chef de l’État, Patrice Talon a entamé une tournée nationale depuis le jeudi 12 novembre 2020. Après l’étape du septentrion, Basile Tchibozo, journaliste analyste consultant apprécie. C’était au micro de Radio Planète.

La démarche de Patrice Talon est une innovation, dira le consultant média. Pour lui, le chef de l’État avait demandé au Béninois en novembre 2016 de serrer les ceintures pour la mise en œuvre des réformes. L’appel lancé depuis la cité des Kobouru a été entendu par les citoyens qui ont fait d’énormes sacrifices. Quatre ans plus tard, soutient Basile Thibozo, il était plus que nécessaire que le chef de l’Exécutif aille vers les siens pour leur rendre compte de la gestion faite des ressources du pays pendant près de cinq ans.

La tournée était d’autant plus nécessaire en ce sens que les fiches faites au premier magistrat du pays peuvent ne pas prendre en considération toutes les aspirations des populations. Donc, la tournée était opportune et la ferveur qui a caractérisé les échanges témoigne à plus d’un titre de son importance, croit-il savoir.

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A Tchaourou, le président de la République s’est mis au dessus des états d’âme de « certains esprits égarés » qui ont fait des casses à la veille de la tournée pour aller demander pardon au nom de la République et en son propre nom. C’est un acte qui prouve la grandeur d’esprit du locataire de la Marina. « Patrice Talon a tenu à aller à Tchaourou, à aller au-delà de la haine, de la guerre et des frustrations pour aller dire, il faut qu’on se parle », a fait observer Basile Thibozo.

En allant déclarer à Tchaourou qu’il a pardonné et qu’il revenait aux populations de pardonner, « il s’est pratiquement humilié », au nom de la paix. Mieux, la réconciliation voulue et souhaitée par le chef de l’État est un acte de grande humilité, selon le consultant média.


Pas de campagne électorale précoce

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Certaines personnes ont considéré la tournée du chef de l’État comme une campagne électorale précoce. Pour le journaliste, c’est une lecture tronquée. « Est-ce qu’en novembre 2016, quand il est allé à Parakou demander qu’on serre les ceintures, il était en précampagne. Mais pourquoi aujourd’hui qu’il va faire le constat, on parle de précampagne ? », s’interroge-t-il.

Il va plus loin en faisant remarquer que si c’était la précampagne, le chef de l’État n’allait pas limiter la rencontre aux conseillers communaux. Il a interdit les bains de foule et des attroupements. C’est une preuve tangible que Patrice Talon est dans une démarche de reddition de comptes et non en campagne, a-t-il soutenu.




 
 

 
 
 

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