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Tensions au Sénégal : l'opposition boycotte les discussions sur les législatives anticipées

L’investigateur 22/09/2024 à 13:18

Ce samedi 22 septembre 2024, le gouvernement sénégalais a organisé une réunion portant sur les futures élections législatives. Cependant, cette rencontre a été boycottée par l’opposition, en raison de désaccords persistants sur plusieurs questions clés.

Au total, 123 formations politiques ont participé aux échanges, mais les principaux représentants de l’opposition n’ont pas assisté à toute la réunion. Il s’agit des membres de l’Alliance pour la transparence des élections (Atel), une nouvelle plateforme regroupant une centaine de partis et mouvements politiques d’opposition.

Leur départ précipité constitue un geste fort, marquant leur désapprobation et leur refus de cautionner ce qu’ils qualifient de « mascarade électorale ». Les opposants exigent notamment l’annulation immédiate de décrets jugés contraires à un processus électoral transparent et équitable. Ils dénoncent également ce qu’ils perçoivent comme une tentative de manipulation de la part du gouvernement.

Malgré ce retrait, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a poursuivi les discussions avec les autres acteurs du processus électoral présents.

Lire aussi : [Sénégal  : Le Président Diomaye Faye enclenche la dissolution du Parlement)>https://www.linvestigateur.info/?Senegal-Le-President-Diomaye-Faye-enclenche-la-dissolution-du-Parlement&var_mode=calcul]

« C’est regrettable qu’ils soient partis. Le boycott n’a jamais été une position politique pertinente, l’histoire en a apporté la preuve. J’invite donc l’Atel à rejoindre le processus électoral avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré Jean-Baptiste Tine au micro de RFI.

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a dissout l’Assemblée nationale le 12 septembre dernier et convoqué des élections générales anticipées pour le 17 novembre prochain, un calendrier vivement contesté par l’opposition.

« D’habitude, nous avions des discussions, parfois des divergences, mais nous trouvions des compromis. Cette fois, ils ont rusé en fixant les dates et en prenant des décisions avant de nous appeler à une "concertation" », a reproché Oumar Sarr, porte-parole de l’Atel.




 
 

 
 
 

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