Après Bouteflika

24 millions d’électeurs aux urnes demain, malgré la colère du peuple en Algérie

L’investigateur 11/12/2019 à 15:00

Le peuple algérien est appelé aux urnes demain pour choisir un nouveau dirigeant après la chute d’Abdel Aziz Bouteflika qui a passé 20 ans au pouvoir. Pour un scrutin censé remettre les choses à l’endroit avec de nouveaux dirigeants, c’en est un autre. Depuis plusieurs semaines, le peuple, très remonté, est dans les rues chaque vendredi et demande un report.

L’ancien ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, les ex-Premiers ministres Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis, Abdelaziz Belaïd et l’ex-ministre du Tourisme Abdelkader Bengrina sont les cinq candidats en lice pour la présidentielle de ce jeudi 12 décembre en Algérie. Depuis la chute d’Abdel Aziz Bouteflika, la colère du peuple se sait. Tous les vendredis, étudiants, fonctionnaires de tous ordres, et même le citoyen lambda sont dans la rue pour en appeler à la promotion d’une nouvelle caste de dirigeants en Algérie. Pour ceux qui battent le macadam chaque vendredi et ce depuis plusieurs mois, les candidats en lice sont tous des disciplines de l’ancien système, combattu. Leur donner un blanc-seing est synonyme d’approuver une continuité. Et, ce jeudi 12 décembre, les Algériens sont appelés aux urnes pour choisir leur prochain président. Plus de huit mois après la démission d’Abdelaziz Bouteflika qui a passé vingt ans à la tête du pays et contraint de dégager le plancher sous la pression populaire. Sur les 24 millions d’électeurs en principe, on se demande combien se rendront aux urnes ce jeudi ? La preuve, une partie de ce peuple rejette cette élection et considère que ces cinq hommes n’incarnent en rien l’avenir du pays. Le plus jeune des candidats (56 ans) est quant à lui à une deuxième participation à une élection.




 
 

 
 
 

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