Noël Chadaré, Secrétaire général de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin, COSI-Bénin, est sorti de sa réserve et ceci, à propos de la revalorisation des salaires. Très en colère, il a signifié que l’échéance donnée par le gouvernement pour revoir les salaires des travailleurs à la hausse est presque terminée.

D’entrée il a rappelé ce qui a été retenu lors des précédentes rencontres entre le Chef de l’État et les syndicats.

"On a retenu des paliers, parlé des pensions de retraites ; des AME. on a dit qu’il faut qu’on soit informé. Le partenaire doit être respecté. On a convenu qu’on soit appelé dès que tout soit prêt.", a-t-il dit. Le syndicaliste soutient qu’ils doivent être appelés et informés plutôt que cela arrive du parlement.

"On doit rappeler les trois organisations et les informer des propositions. " , renchérit-il.

En effet, pour Noël Chadaré de la Cosi-Bénin, la date indiquée où les travailleurs devraient constater l’augmentation de leur salaire est d’ores et déjà bouclée. C’est pour cela que dans un entretien accordé au confrère de Crystal News, le syndicaliste dit que le gouvernement n’a pas respecté les engagements pris avec les secrétaires généraux des centrales syndicales.

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« …les attentes ont été déçues…le chef de l’Etat nous a dit qu’une cagnotte sera dégagée et qu’on sera informé. Le bon sens voudrait qu’on nous appelle même si on s’entend pas, on devrait quand même discuter…et rien de tout ça n’a été fait. C’est un manque de considération et de respect » a-t-il affirmé.
Toutefois, il indique que le budget exercice 2023 dont le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a parlé récemment, ne peut se faire sans la contribution des travailleurs. Car, pour l’ancien journaliste, l’augmentation des salaires dépendra de cela. Dès lors, le syndicaliste préconise : « …il faut discuter avec nous sur les pourcentages et tout ce qui va avec…on peut faire ensuite un collectif budgétaire mais on peut ne pas s’entendre avec les travailleurs alors qu’il est questions d’eux…je veux croire que le porte-parole a simplement fourché la langue dans ses propos… », Conclut-il.
En d’autres termes, le syndicaliste souhaite que les travailleurs soient appelés et qu’il y ait un travail préalable avant l’élaboration et le vote du budget.
Rappelons que lors de son rendez-vous hebdomadaire avec la presse, le porte-parole du gouvernement a déclaré que l’augmentation des salaires est tributaire du vote du budget exercice 2023 qui traîne sur le bureau des députés à l’Assemblée nationale.