Actualités

Au Bénin, trois expatriés et un béninois arrêtés à Djougou, jugés pour terrorisme présumé à la Criet

L’investigateur 12/11/2023 à 19:45

Accusés d’appartenir à une organisation terroriste, quatre prévenus, un Béninois et trois Bangladais ont été jugés, jeudi 09 novembre 2023, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

Sous mandat de dépôt depuis le 04 août dernier, les quatre accusés ont plaidé non-coupables devant le juge à l’audience correctionnelle tenue, jeudi 09 novembre 2023 à Porto-Novo. Ils ont rejeté les accusations du parquet spécial pour « appartenance à une organisation terroriste ».
Selon les faits, les trois expatriés ont été arrêtés au domicile du Béninois à Djougou alors qu’ils s’apprêtaient à y passer une nuit. Ils étaient des invités de leur hôte qui a accepté de les héberger juste pour rendre service, à son frère vivant en Algérie. Face aux juges du parquet spécial de la Criet, le Béninois ne reconnaît pas les faits. Car, selon sa déposition, les expatriés en provenance du Ghana devraient passer la nuit chez lui à Djougou et reprendre la route le lendemain. Chose qu’ils n’ont pas pu faire car, les éléments de la police républicaine en service dans la localité, s’étaient rendus à son domicile pour les arrêter.

Lire aussi : [Au Bénin : une promotrice de salon de massage change d’activité et s’investit dans la pr0stitution)>https://www.linvestigateur.info/?Au-Benin-une-promotrice-de-salon-de-massage-change-d-activite-et-s-investit&var_mode=calcul]

Maître Samari, avocat de la défense, a contre-attaqué le réquisitoire du ministère Public, représenté par le substitut du procureur spécial. Pour sa réquisition, le ministère public, a demandé à la Cour spéciale de se déclarer incompétente dans ce dossier. Mais la défense a plaidé pour la relaxe pure et simple de ses clients. Pour lui, aucune preuve ne culpabilise ses clients. Même si, les faits reprochés aux présumés terroristes sont d’ordre criminels, rien ne prouve qu’ils appartiennent à une organisation terroriste.
A l’en croire, le jeune Béninois n’a commis aucun délit, si ce n’est de rendre service à son frère. Il a aussi expliqué à la Cour, les démarches entreprises auprès des autorités locales pour offrir son hospitalité à ses hôtes.
Toutefois, il s’est confronté à l’absence du délégué de son quartier et à l’indisponibilité du roi de la localité qui serait son père. Une situation délicate qui va lui valoir des mois derrière les barreaux. On attend donc le verdict puisque le dossier est renvoyé à une date ultérieure.



Société


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook