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Bazoum : voici la position de ses militants sur l'intervention militaire de la CEDEAO
Le projet d’intervention militaire de la CEDEAO au Niger, sème la discorde au sein du PNDS Tarayya, le parti du président déchu Mohamed Bazoum. Les militants sont divisés parce qu’il y en a qui sont pour et contre l’intervention militaire.
Deux documents complètement opposés, ont été publiés par le secrétaire général, Kalla Ankourao et le vice-président Hassoumi Massaoudou. En effet, la correspondance du secrétaire général a fait part de la décision du parti, suite à plusieurs réunions du présidium, d’annoncer son opposition à une intervention militaire au Niger. "A l’intérieur du pays, tous les partis politiques se sont démarqués et notre parti est apparu comme le seul qui la supporte (intervention militaire, ndlr) et est marginalisé en conséquence.
Après plus d’un mois d’attente, à l’intérieur du Parti, des voix s’élèvent aussi pour que le Parti se démarque d’un soutien à une intervention armée. Car, non seulement le mouvement contre l’intervention armée semble être récupéré par certains partis de l’opposition qui voudraient en découdre définitivement avec notre parti, mais aussi les conséquences de cette intervention pourraient être incommensurables pour les otages, la population et notre pays et pourraient s’étaler dans le temps", mentionne la correspondance.
Kalla Ankourao ajoute qu’au "vu de cette situation, il est apparu nécessaire au Présidium d’entreprendre des discussions sur cette question, ce qui a été fait le 2 septembre et s’est poursuivi le 14 septembre. Une nette majorité s’est exprimée contre une intervention armée". Suite à la publication de cette correspondance, le vice-président Hassoumi Massaoudou a publié un communiqué, pour « démentir », les conclusions des réunions tenues par la direction du parti telles que rapportées par le secrétaire général.
Lire aussi : [Kemi Seba :Nathalie Yamb réagit à sa libération et évoque les raisons de son arrestation>https://www.linvestigateur.info/?Kemi-Seba-Nathalie-Yamb-reagit-a-sa-liberation-et-evoque-les-raisons-de-son&var_mode=calcul]
Selon le chef de la diplomatie du président Bazoum Mohamed, le premier communiqué publié par Kalla Ankourao "ne reflète nullement la quintessence des réunions" tenues sur le sujet par la direction du parti. "Il n’a jamais été question de remettre en cause des décisions prises par la Cédéao au cours des sommets extraordinaires sur la situation qui prévaut au Niger". Le vice-président a invité les militants à "rester mobiliser derrière le président Bazoum Mohamed pour faire triompher la légalité républicaine et la démocratie", tout en continuant "d’accompagner la communauté nationale et internationale pour le rétablissement du Président de la République dans ses fonctions".
Selon Actu Niger, il s’agit d’un combat entre les "pro-Bazoum" et les "pro-Issoufou". Les premiers continuent d’espérer un retour au pouvoir du président déchu grâce notamment à une intervention militaire de la CEDEAO. En revanche, l’autre camp estime que le parti doit tirer les conséquences des évènements du 26 juillet 2023 et donc faire preuve de plus de réalisme pour envisager l’avenir en tenant compte de la nouvelle situation du pays.
Inter
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