En ce qui concerne la lutte contre la corruption les journalistes ne feraient pas un bon usage des données de Transparency International. C’est le président du Front des Organisations nationales de Lutte contre la corruption (Fonac), Jean-Baptiste Elias qui l’affirme, après un constat, selon ses déclarations.

Le président du FONAC s’est basé sur l’indice de perception de la corruption pour formuler ses récriminations contre la presse. A l’en croire, il s’est défini une période c’est-à-dire six ans avant et après l’arrivée de l’actuel gouvernement.
Dès lors, cette comparaison de 2011 à 2022 lui a permis de se rendre compte que le Bénin a eu 36 points sur 100 et à la fin 43 sur 100. Ce qui signifie selon ses propos qu’en 12 ans, le Bénin a connu un bond de 07 points sur 100. Par la suite dira-t-il, la courbe n’est plus constante. « Parfois on gagne un point ou soit on descend ». Compte tenu de ses réalités, le président du FONAC invite les hommes des médias à procéder à la sensibilisation aux fins de permettre d’enrayer la corruption au Bénin d’une part, et de restituer la vérité d’autre part. Contrairement à cette tâche, soutient Jean-Baptiste Elias, « les hommes et les Klébés versent dans la propagande ».

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« On ne saurait avoir 07 points et prétendre que la lutte contre la corruption est bien menée », a-t-il déclaré au micro de Crystal News. « Je suis dans une classe où le premier à 88 points sur 100 alors que moi je n’ai eu que 43/100. Est-ce normal que je dise que je suis mieux placé », se demande-t-il. Poursuivant, il soutient qu’un « étudiant, un élève ne peut que se comparer au meilleur de la classe ». « Je ne dois pas me comparer au dernier de la classe », tranche Jean-Baptiste Elias. Pour conclure il admet qu’on peut mieux faire parce qu’à l’entendre, « des pays ont mis un an pour faire le bond (07 points en douze ans), que le Bénin a réalisé.
En définitive il dénonce le bruit fait autour des efforts faits. Pour rappel, le président du FONAC totalement à l’antipode de la méthode de l’actuel régime, pour des raisons jamais dévoilées, estime que la lutte contre la corruption sous la Rupture est mal négociée.