Les conditions de vie et de travail des aspirants au métier d’enseignant (AME) au Bénin, malgré les avancées qu’a connu le secteur, sont peu reluisantes. Pour le compte de cette année 2024, Pierrot Akodjègnon, membre de la fédération nationale du collectif des enseignants pré-insérés du Bénin (FéNACePIB), passe en revue le bilan de l’année 2023 et dévoile les défis de l’année 2024.

Pour son bilan, Pierrot Akodjègnon, de la (FéNACePIB), n’est pas allé du dos de la cuillère. Il a noté peu d’avancées en dépit des efforts du gouvernement. « On note quelques minimes avancées que je peux récapituler deux points. Il s’agit de la déclaration des AME à la Cnss et l’octroi de salaire par le gouvernement de onze mois de salaire sur les douze que compte l’année », a déclaré Pierrot Akodjègnon. Reçu sur Radio Bip fm, il estime que ce bilan est peu satisfaisant.

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Pour l’année 2024, il révèle les attentes des aspirants au métier d’enseignant. « Les perspectives pour l’année 2023-2024 sont entre autres, le reversement des 30 000 aspirants qui remplissent les conditions de 3 ans, que nous espérons rigoureusement. En dehors de cela, nous voulons que nos collègues qui sont admis au test reversé dans la base soient déployés. Il y a aussi que le salaire qui est payé aux AME est resté dérisoire, insignifiant et ne permet pas de joindre les deux bouts ».
Malgré les efforts du gouvernement au Bénin les AME ne sont pour l’instant pas satisfaits. Ils en demandent davantage.