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Bénin : de lourdes peines requises contre les accusés dans l'affaire Cameo-Shell

L’investigateur 18/07/2023 à 17:03

Une nouvelle audience a eu lieu dans le procès de l’affaire Cameo-Shell, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), ce mardi 18 juillet 2023. Le parquet spécial a requis 05 ans de prison ferme et plusieurs millions FCFA d’amendes contre les trois prévenus.

Dans cette affaire, la Chinoise Liu Xuelian, directrice du personnel de l’entreprise Longrich et deux Béninois, Mongadji Chaffara Saka, comptable de Longrich et Lionel Djondo, membre actif de Cameo-Shell sont poursuivis pour des faits de "complicité d’escroquerie via
internet". Les trois accusés ont plaidé non-coupables. Ils ont confié ne pas être impliqués dans la gestion de l’entreprise Caméo-Shell. Plus de 3 milliards FCFA ont été spoliés aux Béninois dans cette affaire, selon le parquet spécial de la CRIET.

Le représentant du ministère public a requis cinq (05) ans de prison ferme et cinq millions FCFA d’amendes contre les trois prévenus pour complicité d’escroquerie via internet. Après la réquisition du substitut du procureur spécial, les avocats ont fait leur plaidoirie. L’avocate de la Chinoise, Me Nadine Dossou Sakponou a confié que la responsabilité pénale ne saurait être imputée à sa cliente car elle n’a pas joué un rôle de premier plan dans l’affaire Cameo-Shell.

Lire aussi : [Bénin : De nouvelles plaintes enregistrées dans l’affaire CAMEO-Shell>https://www.linvestigateur.info/?Benin-De-nouvelles-plaintes-enregistrees-dans-l-affaire-CAMEO-Shell&var_mode=calcul]

Elle a plaidé au principal la relaxe pure et simple et au subsidiaire la relaxe au bénéfice du doute de sa cliente. Me Hugo Koukpolou, avocat du comptable de Longrich a déploré que son client soit poursuivi pour complicité d’une infraction dans l’affaire Cameo-Shell alors que les principaux auteurs n’ont jamais été arrêtés. Pour lui, la responsabilité individuelle des prévenus n’est pas engagée dans ce dossier. « Le ministère public aura du mal à vous convaincre de ce que les diligences faites pour la création d’une entreprise sont constitutives d’infraction », a-t-il déclaré.

L’avocat a donc plaidé la relaxe pure et simple des prévenus. Après la plaidoirie des avocats, les prévenus ont demandé à la Cour de leur rendre justice. Mais ils doivent attendre jusqu’au mardi 17 octobre 2023 pour connaître la décision du juge.



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