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Bénin : la Cour rend une décision sur la gestion de l’église du christianisme céleste

L’investigateur 11/11/2023 à 22:15

La Cour constitutionnelle a rendu, jeudi 09 novembre 2023, sa décision suite aux requêtes formulées par le pasteur Noël Djossou, que ne reconnaissent pas, selon les informations, les dirigeants de l’Église du Christianisme Céleste (ECC). Son vain souhait serait de mettre sous sa direction, la gestion organisationnelle, spirituelle et administrative de l’ECC.

Après les multiples recours déposés par le requérant Noël Djossou, le 15 décembre 2022, et au mois de janvier 2023, pour s’insurger contre la gestion du Saint Siège de l’ECC, les sages de la Cour constitutionnelle ont enfin rendu leur décision.
En effet, le requérant reprochait principalement aux dirigeants de l’Eglise, des faits d’injustice, de menaces, de mauvaise gestion et d’arrestations arbitraires.
Par sa décision, la Cour constitutionnelle se refuse d’intervenir dans une bataille dont les principaux accusés ne sont officiellement pas reconnus par l’Etat. Le Révérend Pasteur, chargé de la réhabilitation du site historique de Houngon Godjro, Noël Djossou a été simplement débouté. Ses deux requêtes n’ont pas abouti.
Dans un premier temps, la Cour a déclaré qu’elle est « incompétente pour connaître de la plupart des demandes portées devant elle en raison de ce que ça ne rentre pas dans son champ de compétences. »

Lire aussi : [Cour africaine : une décision rendue après un recours de l’ancien maire Léhady Soglo)>https://www.linvestigateur.info/?Cour-africaine-une-decision-rendue-apres-un-recours-de-l-ancien-maire-Lehady&var_mode=calcul]

En ce qui concerne l’appellation ” Église du Christianisme Céleste site historique de Houngon Godjro”, la Cour a dit qu’il n’existe au Bénin, aucune structure appelée ainsi.
Pour les autres recours du requérant, la Cour dit qu’elle ne saurait s’immiscer dans la gestion structurelle de l’ECC. Compte tenu des interpellations de Noël Djossou et d’autres personnes qui se plaignent de violation des droits de l’homme, au regard du document produit par le ministère de l’intérieur, qui était également parti au procès, la Cour a dit que c’est suite à une plainte déposée au parquet de Cotonou que les interpellations ont eu lieu et que du reste, elles ont suivi les procédures régulières et par conséquent, il n’y a pas de violation de droits humains ››, a fait savoir la Cour à travers, Maître Salomon Abou.
Pour rappel, les recours ont été formés contre les plus hautes instances de l’église du christianisme céleste de Porto-Novo, les collaborateurs ainsi que le commissaire de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC).

Mais cette décision rendue par la Cour suite à des recours, n’est que la partie visible de l’iceberg. Car, d’autres plaintes ont été déposées devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).




 
 

 
 
 

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