Des membres d’un réseau d’arnaqueurs ont été mis aux arrêts par la police républicaine. Ils ont tenté d’utiliser les ordonnances d’une patiente enceinte et qui est suivie dans un hôpital de renom à Cotonou pour soutirer de l’argent à des ONG ou des structures de la place.

En effet, une ONG en santé dont le premier responsable est hors du pays a failli tomber dans le piège des arnaqueurs. Ce dernier a été contacté par un étudiant J. A. en 3ème année à la Faseg qui a posé un problème relatif aux moyens financiers afin de secourir une sœur malade dans un grand hôpital de Cotonou.

Considéré comme un cas d’indigénat, le responsable de l’ONG a fait diligence en sollicitant à son tour des aides d’autres ONG. Entre autres, il a contacté la structure qui a accueilli la sœur de l’étudiant malade.

Mais c’est une fois le directeur de l’hôpital supposé accueillir la sœur contacté que le responsable de l’ONG s’est rendu compte qu’il s’agit d’un cas d’arnaque. Le Directeur de l’hôpital après la fouille des dossiers des malades s’est rendu compte que la sœur en question est sortie de l’hôpital et un autre rendez-vous lui est fixé pour fin août alors que l’escroc soutenait que le cas est urgent et qu’il faille coûte que coûte transfuser la malade.

Une autre responsable d’ONG sœur contactée sur place a révélé que le dossier dont il s’agit a été présenté à plusieurs autres personnes par l’escroc étudiant et que c’est « une arnaque ».

Pour mettre à nu son plan, le numéro de l’étudiant escroc a été communiqué à la police. Pour le rassurer le responsable d’ONG qui est hors du pays l’a joint et lui fait comprendre qu’un numéro à Cotonou va l’appeler et lui transmettre 50 000 FCFA de sa part. C’est au moment d’aller récupérer les sous que la police l’a cueilli tel un fruit mûr.
Non seulement il a été pris, mais d’autres membres du réseaux sont également arrêtés par la police.