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Intervenant au micro de Frissons Radio ce matin, le ministre de la communication de la poste et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla est revenu de long en large sur « l’affaire Madougou » pour en conclure que l’ancienne ministre ne fait peur à personne pour qu’on la jette innocemment en prison. A plus forte raison, il soutient sa thèse en énumérant la liste des opposants les plus critiques vis-à-vis du régime.
Certes dans « l’affaire Madougou », l’opposition crie à une chasse aux sorcières, mais du côté du gouvernement, on pense plutôt que cela relève du pénal. Les critiques contre le gouvernement, servant d’arguments à ceux qui pensent que Réckya Madougou dérange, sont balayées du revers de main par le porte-parole du régime. Invité de Frissons Radio ce matin, le ministre Alain Oroula liste ceux qui critiquent plus le pouvoir et qui auraient mérité si le régime est dans la logique de chasse aux sorcières, d’aller en prison. Entre autres, il a cité l’ancien président Nicéphore Soglo, le président de Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï et le Constitutionnaliste Joël Aïvo.
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Nicéphore Soglo
En disgrâce avec le président Patrice Talon, l’ancien et tout premier président de l’ère du Renouveau démocratique, Nicéphore Soglo ne rate aucune occasion pour exprimer son ras-le-bol envers le régime dont il a travaillé à l’avènement. En tout cas depuis la suspension de son fils Léhady Soglo, ancien maire de la ville de Cotonou, contraint à l’exil, la volée de bois vert de son géniteur contre le président Patrice Talon, ne faiblit point dès qu’il en a l’occasion.
Candide Azannaï
Lui, son départ du gouvernement a été l’occasion pour l’opinion de se rendre compte qu’il a rompu les amarres avec ses anciens alliés. Très acerbe à chaque sortie, il pense que la « dictature » du régime a atteint son point culminant de sorte qu’il serait inutile de chercher à le battre dans les urnes. « On en combat pas un dictateur dans les urnes, on lui résiste pour le faire partir », a clamé Candide Azannaï lors d’une récente sortie. La preuve depuis pus d’un an, il a organisé sa manière à lui, de s’opposer au régime à travers un creuset qu’il a dénommé la « Résistance Nationale » dont il est le président.
Joël Aïvo
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Au pied levé, le professeur de droit constitutionnel à un moment de la vie politique du Bénin, croyait qu’il est l’alternance crédible dont le peuple a besoin pour sa délivrance à travers les urnes. Dans une tournée dénommée « dialogue itinérant », l’ancien Directeur de cabinet de Maître Adrien Houngbédji n’a de cesse clamer la fin du régime. Surfant sur les doléances d’une frange de la population rencontrée, il a tôt fait de décréter cette alternance. Les lois votées par les 7ème et 8ème législatures, constituaient le menu des différentes sorties du candidat recalé du Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD), qui démontrait que le pouvoir en place ne mérite pas un second mandat.
Mais à travers l’invalidation de sa candidature, il aura compris qu’en face, il y a un adversaire plus futé et qui s’est levé très tôt afin de tuer dans l’œuf, son rêve qui aurait pu lui permettre de contracter un bail de 05 ans avec le peuple, et de ce pas, présider aux destinées des 11 millions de Béninois.
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