Au cours de sa rencontre avec les hommes des médias ce vendredi 13 octobre, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a abordé la question de formalisation du secteur de l’essence de contrebande. Il a dévoilé les modalités d’attribution des mini-stations.

Les acteurs du secteur de l’essence de contrebande, désireux d’avoir une mini-station ne paieront pas avant de l’avoir. Mais ils auront des taxes à payer après réception de la mini-station. « Nous mettons les mini-stations à leurs niveaux et ce qu’ils vont payer comme taxe sera défini. Pour qu’une fois qu’ils vont commencer, qu’ils sachent que chaque jour, ils doivent payer tel montant comme taxe », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

« Maintenant avec les mini-stations, nous avons indiqué que là où il n’y en avait pas, ces mini stations vont être déployées. Les points d’implantation ont été recensés. Il faut bien qu’il y ait du trafic pour que les consommateurs viennent chercher le produit. Donc en amont, le balisage a été fait pour que les stations soient accessibles et que le produit soit disponible pour les usagers », a précisé Wilfried Léandre Houngbédji.

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Par ailleurs, le secrétaire général adjoint de l’exécutif a confié que « pour quelqu’un qui veut commercialiser l’essence aujourd’hui, il va voir les faîtières ou aller vers la société qui est créée pour s’occuper de la distribution des produits pétroliers. La personne va se rapprocher de cette société et dire qu’elle a envie de s’installer dans le domaine de l’hydrocarbure, pas en tant que vendeur de ‘’kpayo’’. La personne va demander à s’inscrire pour pouvoir en bénéficier. Les faîtières sont le couloir de transmission entre les acteurs et l’Etat donc ce sont eux qui vont porter le message et ça va se faire. »

Wilfried Léandre Houngbédji invite les acteurs du secteur de l’essence de contrebande a mutualisé les moyens pour prendre et gérer ensemble les mini-stations. Il a expliqué que les 54.000 acteurs ne peuvent pas avoir chacun une mini station.