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Cédéao : une proposition de l’Union africaine après le retrait annoncé du Niger, Mali et Burkina

L’investigateur 31/01/2024 à 08:52

L’annonce du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), devient un os dur à avaler. Dans un communiqué publié, mardi 30 janvier 2024, l’Union africaine a exprimé son regret et invite à la négociation.

L’acte de rupture avec la Cédéao, engagé par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, retient l’attention de l’Union africaine (UA). L’instance africaine a, à travers un communiqué publié, mardi 30 janvier 2024, exprimé son « profond regret » et invite à favoriser la voie du dialogue.

« Le président de la Commission de l’Union africaine appelle à la conjugaison de tous les efforts pour que l’Unité irremplaçable de la CEDEAO soit préservée et la solidarité africaine renforcée », indique le communiqué. Moussa Faki Mahamat par la suite, invite à « engager les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre le leadership de la CEDEAO et les trois pays susmentionnés »

Cependant, il se rend disponible « pour apporter tout le concours en son pouvoir pour le succès de la logique de dialogue fraternel, loin de toutes les interférences extérieures d’où qu’elles viennent ». Une réaction normale pour l’instance africaine qui joue la carte de l’apaisement où les négociations semblent avoir échoué.

Lire aussi : [Cédéao  : voici pourquoi le Niger, le Mali et le Burkina quittent l’organisation)>https://www.linvestigateur.info/?Cedeao-voici-pourquoi-le-Niger-le-Mali-et-le-Burkina-quittent-l-organisation&var_mode=calcul]

En effet, les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont officiellement acté lundi dernier, leur retrait "sans délai" de la Cédéao. Un éloignement que l’Alliance des Etats du Sahel (AES), justifie par l’incapacité sous régionale à apporter des solutions aux problèmes du terrorisme dont sont victimes ces trois pays membres. Une décision qui a occasionné la réaction de la Commission de la Cédéao. Elle se dit « engagée à trouver une solution négociée à l’impasse politique ».

Faudrait-il rappeler, si l’acte de rupture entre la Cédéao et ces trois pays africains est consommé, cela aura de lourdes conséquences sur l’unité africaine et mettra à mal tout le dispositif pratique installé pour faciliter par exemple la circulation des biens et des personnes.



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