Actualité

Cédéao : voici les craintes du président de la Guinée-Bissau pour l'organisation sous-régionale

L’investigateur 10/08/2023 à 14:11

Le président de la Guinée-Bissau s’inquiète pour l’avenir de la Communauté Économiques des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’avènement de la crise nigérienne. Il a confié ce mercredi 9 août 2023, que l’organisation sous-régionale traverse une situation préoccupante.

En effet, Umaro Sissoco Embalo s’est prononcé sur la crise nigérienne avant son départ pour Abuja, où se tient ce jeudi, un sommet extraordinaire des chefs d’État de la CEDEAO. Il a exprimé devant les journalistes, que l’existence de la communauté était en jeu dans cette crise, après les coups d’État du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso. « La situation que traverse la Cedeao est vraiment préoccupante. Cette organisation jusqu’ici est la plus sûre, la plus solide de tout le continent. Aujourd’hui, nous courons le risque de la faire disparaître », a-t-il déclaré.

Lire aussi : [Niger : voici comment va fonctionner le Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie>https://www.linvestigateur.info/?Niger-voici-comment-va-fonctionner-le-Conseil-national-pour-la-Sauvegarde-de-la&var_mode=calcul]

Le président de la Guinée-Bissau espère que l’organisation sous-régionale va résister face aux difficultés actuelles. « Je pense qu’on ne va pas en arriver là », a-t-il dit. Umaro Sissoco Embalo a réaffirmé que la CEDEAO ne reconnaît que Mohamed Bazoum comme président du Niger. « Si vous ne voulez pas d’un gouvernement ou d’un président, sanctionnez-le par les urnes […] Les coups d’État doivent être bannis », a-t-il confié.

Le prédécesseur de Bola Tinubu à la tête de CEDEAO et ses homologues vont décider à Abuja ce jeudi, des actions à prendre après la fin de l’ultimatum donné aux militaires. La grosse question est de savoir s’ils prendront la décision de faire recours à la force pour restaurer l’ordre constitutionnel à Niamey. Seulement, selon les informations, la position de certains chefs d’État laisse croire qu’une intervention militaire ne sera pas dans l’immédiat.



Inter


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook