Le départ de l’ancienne présidente de l’Institut national de la femme (INF), Madame Claudine Prudencio continue d’alimenter les débats et le gouvernement, par le biais de son porte-parole, a opiné sur le sujet. Wilfried Houngbédji, comme c’est de lui qu’il s’agit, a apporté des précisions sur le remplacement de Claudine Prudencio.

Selon ce dernier reçu sur Océan FM, il ne s’agit pas d’une éviction, mais plutôt d’un changement à la tête de l’Institut national de la femme (Inf). Il a tenu à préciser que l’ex présidente de l’Inf n’a pas été évincée. "Il ne s’agit ni d’une éviction, ni d’une sanction venant du président Patrice Talon à l’encontre de la désormais ex-présidente de l’Inf, Claudine Prudencio". Elle a été remplacée par la secrétaire exécutive de l’Inf, Huguette Bokpè Gnacadja, suite aux discussions entre l’ex présidente et le Chef de l’État Patrice Talon, en ce qui concerne des activités qu’elle souhaite mener au plan politique. « Moi, je ne suis pas sûr qu’il se soit agi d’éviction. Il y a eu un changement parce que le président de la République a discuté avec Prudencio de ces nouveaux enjeux pour elle-même et des enjeux nouveaux pour l’Institut et il m’a semblé que les deux se sont parfaitement entendus sur ce qui intéressait davantage Claudine Prudencio », a confié le secrétaire général adjoint du gouvernement.

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Selon Wilfried Léandre Houngbédji, c’est un accord qui a été idéalement conclu pour la personne de Claudine Prudencio et de l’institut.

« Je crois que cela s’est réglé de la meilleure des manières possibles et conséquemment, je puis affirmer qu’il n’y a pas eu d’éviction. Il y a eu de changement. Ce n’est pas un limogeage », a-t-il rassuré pour couper court à la polémique née de ce changement qui a eu lieu à la tête de cet institut.