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Dans la poursuite de sa tournée nationale, le chef de l’Etat, Patrice Talon était dans plusieurs communes dont celle de Toffo hier. Au cours de son entretien avec ses interlocuteurs, le président de la Républiqque a fait des confidences sur la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
Divers sujets sont abordés par le président béninois, Patrice Talon au cours de sa tournée dans les communes visitées. Ce lundi 07 décembre 2020 dans la commune de Toffo, le chef de l’Etat a entre autres sujets, parlé de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
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Il n’est plus un secret pour personne que cette Cour créée à l’aune des réformes entreprises par le régime actuel a polarisé les attentions ces cinq dernières années. Tellement les gros bonnets qui sont passés à la casserole après jugement à la Criet sont multiples que les interprétations varient. Pour les opposants, il s’agit ni plus ni moins d’une Cour qui « ne réprime que les voix dissonantes » et materne les laudateurs du pouvoir.
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Les cas cités sont les anciens ministres Komi Koutché, Sévérin Adjovi, l’ancien maire de Cotonou Lehady Soglo et l’homme d’affaires Sébastien Ajavon qui tous ont été jugés par contumace et en sont sortis avec de lourdes peines de privation de liberté.
A l’antipode de ceux-ci d’autres acteurs estiment que si cette Cour n’existait pas, il fallait la créer pour dissuader les fossoyeurs de l’économie nationale. Tel est le cas de l’ancien syndicaliste Pascal Todjinou qui au détour d’une émission a laissé entendre « … au départ, j’ai été contre l’institutionnalisation de la CRIET. Mais chemin faisant, je m’en suis rendu compte qu’elle dissuade ceux qui avaient l’habitude de détourner les deniers publics ».
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Devant ses interlocuteurs à dire vrai, Patrice a de façon voilée exprimé sa joie au motif que l’existence de cette Cour dissuade vraiment. « Aujourd’hui nous apprenons à respecter les biens de notre pays. » Une façon de rejoindre l’ancien syndicaliste Pascal Todjinou. Plus loin, le chantre de la Rupture dira qu’ « il ne sait où se trouve la Criet. Je n’irai pas là-bas aujourd’hui ni demain ».
Sur ses gardes, Talon insinue à travers sa déclaration que tout citoyen doit se méfier désormais du bien public, à l’ère de la Rupture qui fait de la lutte contre la corruption, un baromètre de gouvernance.
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