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En Hongrie, démission de la présidente, Katalin Novak pour une affaire liée à un scandale sexuel

L’investigateur 12/02/2024 à 20:55

Sous pression après l’indignation provoquée en Hongrie par sa décision de gracier un condamné impliqué dans une affaire de pédocriminalité, la présidente de la République Katalin Novák a annoncé sa démission ce samedi.

En effet, c’est depuis la révélation de la grâce présidentielle accordée à un condamné impliqué dans une affaire de pédophilie, que le parti de Viktor Orbán fait face à la polémique. Samedi dernier, la présidente de la République, Katalin Novák, a fini par démissionner.

« Je renonce à mon poste », a déclaré lors d’une allocution solennelle cette proche du Premier ministre Viktor Orbán, reconnaissant avoir commis « une erreur ». « La grâce accordée et le manque d’explications ont pu susciter des doutes concernant la tolérance zéro en matière de pédophilie. Or il ne peut y avoir de doute à ce sujet », a souligné la responsable de 46 ans, avant de présenter ses « excuses » à ceux qu’elle a pu blesser.
Elle est déjà remplacée à titre provisoire par le président du Parlement Laszlo Kover. Or, en mars 2022, elle était devenue la première femme à occuper cette fonction essentiellement protocolaire.

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Depuis la révélation de cette affaire par le site d’investigation 444, l’opposition réclamait le départ de la présidente et la colère grondait dans le pays. Vendredi, des milliers de manifestants s’étaient rassemblés, certains avec des peluches, pour protester contre cette grâce présidentielle et dire « non à la pédophilie ».

L’affaire, qui importunait le parti nationaliste, a démarré au mois d’avril dernier. À l’occasion de la venue du pape François, Katalin Novák avait gracié une vingtaine de personnes. Parmi lesquelles, Endre K, directeur adjoint d’un foyer pour enfant, condamné en 2019 à trois ans et quatre mois de prison pour avoir couvert les agissements de son supérieur, accusé d’agressions sexuelles sur des mineurs.




 
 

 
 
 

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