Cinq (05) adolescentes enceintes, soupçonnées d’être victimes de trafic d’enfants, ont été sauvées d’une prétendue usine à bébés par des responsables de l’Agence nationale d’application de la loi sur les drogues (NDLEA), rapporte la presse nationale.

Dans l’État d’Imo, des agents en patrouille le long de l’autoroute Aba-Owerri ont intercepté mercredi 13 septembre cinq adolescentes enceintes soupçonnées d’être victimes d’un trafic d’enfants utilisés comme usine à bébés. Ils ont été récupérés alors qu’ils étaient transférés de leur cachette dans le quartier de Naze à Owerri vers le quartier d’Ikenegbu de la capitale de l’État.
Entre autres, Chioma Emmanuel, 15 ans ; Uma Faith, 15 ans ; Divine Adimonye, 17 ans ; Cadeau Opara, 15 ans ; et Amarachi Mbata, 16 ans. Lors de leurs déclarations, elles ont affirmé ne pas connaître les hommes qui les avaient mises enceintes. Le commandement de l’Agence dans l’État d’Imo a depuis reçu l’ordre de les remettre à l’Agence nationale pour l’interdiction de la traite des personnes, NAPTIP, pour des enquêtes plus approfondies, a rapporté la police.

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Les « usines à bébés » au Nigeria sont devenues fréquentes. Il s’agit d’une nouvelle « spécialité » au Nigeria qui depuis 2011, continue d’avoir la peau dure malgré les efforts déployés par la police pour y mettre fin. En effet, à travers ce système, des jeunes femmes enceintes sont enlevées et retenues jusqu’à leur accouchement dans des lieux cachés. Par la suite, leurs bébés vendus aux plus offrants, une fois qu’elles accouchent, souvent à des familles qui n’arrivent pas à avoir d’enfant.