Si on suppose que les FCBE « version crise » doivent leur salut à la hiérarchie de la mouvance, alors c’est dire que l’opposition était une fois encore absente à des élections au Bénin. Ils étaient tous hors courses, Azannaï, Soglo père et fils, Ajavon, Koutché et même Yayi qui n’était pourtant pas recalé. Mais que la force pratique des choses avait éliminé.

Les choses se sont très vite passées pour les absents à ces élections communales. De grandes formations n’ont pas pu être présentes au scrutin de ce 17 mai. Notamment celles de l’opposition. De grandes figures étaient absentes. Elles sont restées chez elles, les unes au pays et les autres en exil, pour assister à ces élections.
Restauré l’Espoir de Candide Azannai est pourtant entré en possession du précieux sésame. Ce qui devrait lui permettre de se rendre aux élections communales. Mais ça n’ a pas été le cas. Le « sage », la sagesse a conduit Azannai à choisir de ne pas aller aux élections. L’actuelle loi en vigueur au Bénin exige de couvrir tous les arrondissements du pays, avec à la fin un 10% des voix exprimées sur toute l’entendue du territoire national. Ce que Restauré l’Espoir n’est pas sûr d’avoir. C’est donc toujours en confinement que l’ancien ministre de la Défense de Talon a vu les choses se passer et a d’ailleurs appelé au boycott.

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L’Union Sociale-Libérale (Usl) de Sébastien Ajavon officiellement écartée pour non-conformité. Ajouté à tout ceci, le « roi » de la volaille est condamné par la Criet pour 20 ans. C’est hors des frontières qu’il a suivi le déroulement des élections.

L’autre qui a aussi assisté aux événements depuis l’exil, c’est l’ex-argentier de Yayi. Komi Koutché des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) n’a pas pu sauver son parti enclin à une crise sans précédent puisqu’ayant été aussi frappé de peine. Le fils béni de l’ancien président de la République n’a pas reçu moins que Ajavon.

Il faut dire que l’ancien président la République, Nicéphore Soglo, sans parti politique depuis la dislocation de sa Renaissance du Bénin, mais collé à l’opposition, n’a pas lui aussi été présent à ces joutes. Contraint à être en train de chercher des moyens pour que son fils revienne au pays, il est resté en confinement quelque part chez-lui à la Haie Vive.

Lehady Soglo ne se représentera pas à la tête de Cotonou. La force des choses l’a obligé à prendre les nouvelles du pays depuis l’Extérieur où il a trouvé refuge depuis quelques petites années.

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Celui qui pourrait, lui, aisément se rendre à ces élections, parce que rien ne le contraignait à ne pas y être, est l’ancien homme fort des heures glorieuses de la Refondation et du Changement, Boni Yayi. Mais, dépassé par les événements l’homme de Tchaourou a été contraint au retrait de son propre parti politique. Cest pas un secret de polichinelle. Il est susurré que ces FCBE « version crise » sont loin de représenter l’opposition puisque soupçonnée être au lait de la mouvance.
Alors, sachant que l’Udbn et le Prd sont des prolongements du BR et UP, les Fcbe, seul parti de l’opposition à ces élections a manqué de sa superbe pour hausser la partie.
En définitive, le match a été dans l’ensemble un combat amical au cours duquel le BR a été le sparring-partner de l’UP. Une élection qui s’est déroulée dans le calme et la quiétude, mais on regrettera l’absence des figures majeures plus haut citées.