Actualité
Inondations au Bénin : comme le cauchemar de 2010, douze ans après ?

Bénin. Année 2010. Début du mois d’octobre. Une catastrophe naturelle se déclenche. La furie des eaux a secoué la quasi totalité des Communes du Bénin. 55 Communes sur 77 ont été touchées. Des inondations jamais enregistrées sous nos cieux à un tel degré. Elles ont fait malheureusement au moins 43 morts et près de 100 000 sans-abris, 800 cas de choléra, plusieurs personnes victimes du paludisme et des milliers d’hectares de terres détruits. Ce 10ème mois de l’année 2010 et même au-delà, a été vécu comme un cauchemar par les Béninois. Ces inondations là dont on garde un vieux mauvais souvenir, ont fait 46 victimes et affecté plus de 680 000 personnes, dont environ 60 000 enfants répartis dans plusieurs communes du pays. Le gouvernement à l’époque était débordé. Les partenaires techniques et financiers, sont venus à la rescousse. Aussi un téléthon a-t-il été lancé pour faire face un tant soit peu aux conséquences de ces inondations.
| Lire aussi : Michel Alokpo : "à la veille d’une AG, on m’a donné un mouton", le pasteur parle de la corruption au CCCR
Mêmes causes, mêmes effets ?
12 ans après la désastreuse situation de 2010 due au débordement des eaux, du nord au sud, de l’Est à l’ouest du Bénin, on observe les mêmes signes annonciateurs de la catastrophe naturelle. Progressivement, les inondations embrassent plusieurs Communes du pays. La situation est déjà critique dans les Communes de Sô-Ava où la fermeture des écoles, la délocalisation des populations, sont effectives ; dans les Communes de Zè surtout dans les arrondissements de Djigbé, Houègoudo, Sèdjè-Dénou, dans les Communes de la vallée de l’Ouémé et même dans le Littoral où les 6ème et 9ème arrondissements sont fortement menacés par la montée des eaux surtout dans des quartiers comme Vossa-Kpodji, Zogbohouè, Fifadji, Ladji, Ste-Cécile et environs. Dans le Mono-Couffo, dans des villages de la Commune d’Athiémé par exemple, la situation n’est guère reluisante. Les sinistrés se font enregistrer au jour le jour. S’il est une évidence que l’on n’a pas encore atteint les effets pervers des inondations de 2010 avec un tableau aussi criard que celui peint un peu plus haut, il est néanmoins à craindre la résurgence de ce vieux mauvais souvenir avec des conséquences insoutenables. Toujours est-il dit que nul ne sait quand le fou vient au marché.
Source : Le Déclic
Autres publications que vous pourriez aimer
-
Chronique : Talon n’est pas obligé de répondre favorablement aux Vuvuzelas
Depuis quelque temps, des plaisantins ont embouché la trompette pour demander à Patrice Talon de (…)
-
LégislaGoal : Aussitôt entré dans le Bloc Républicain, Distel Amoussou en attaquant de pointe
Les données sont simples pour le BR, puisqu’il faut marquer pour se qualifier, il faudra donc (…)
-
LA RUSSIE ET L’AFRIQUE : DES LIENS QUI NE SONT PAS SANS RISQUES
Depuis la fin des années 2000, la Russie montre un intérêt grandissant pour l’Afrique. Signe de (…)
Dernières publications
-
Un héros romantique, une figure religieuse ou un symbole d’amour ? 05 choses à savoir sur la Saint-Valentin
Alors que des millions de personnes célèbrent le 14 février chaque (…)
-
Bon à savoir : voici ce qui arrive à votre corps quand vous arrêtez de faire l’@mour !
Il peut y avoir de nombreuses raisons pour lesquelles vous n’avez pas (…)
-
Saint Valentin : « Beaucoup dormiraient dans le même lit ce soir avec des fantômes… », prévient un pasteur
Ce jour, vendredi 14 février et jour de la Saint Valentin, Bamiloye a (…)