Monseigneur Isidore De Souza a travaillé pour la paix au Bénin mais aussi en dehors de nos frontières. Lors de la célébration des 25 ans de son décès, l’ancien ministre d’État, Bruno Amoussou a témoigné du rôle important qu’il a joué dans la consolidation de la paix au Congo-Brazzaville, au micro de Crystal News.

Selon le récit de Bruno Amoussou, ancien président de l’Assemblée nationale, Monseigneur Isidore De Souza a risqué sa vie en intervenant auprès des forces armées au Congo-Brazzaville, sans même y être invité. "La dimension particulière que je voudrais souligner concernant Monseigneur De Souza est le niveau international que nous ne connaissons pas assez à l’intérieur. Monseigneur De Souza a été une personnalité clé de la paix au Congo-Brazzaville de la même manière qu’il a œuvré au Bénin pour amener la concorde et faire en sorte que la conférence réussisse. Il a œuvré ardemment lors de la crise du Congo, où les forces armées combattaient.

Au prix de sa vie, il est parti sans y être invité. Et il s’est adressé à chacun des protagonistes", a-t-il raconté. Au Bénin, la mémoire de Monseigneur Isidore De Souza est célébrée comme un symbole de chance et de bénédiction pour la nation. Bruno Amoussou appelle à élargir cette reconnaissance, à inclure l’Afrique toute entière, car son travail a eu un impact bien au-delà des frontières béninoises. "Nous célébrons Monseigneur De Souza au Bénin, et nous nous soulignons chaque fois de la chance que cela a été pour nous. Je souhaite que nous ajoutons chaque fois, la chance que cela a été pour l’Afrique, car il n’a pas œuvré seulement au Bénin, mais il l’a fait aussi dans d’autres pays", a-t-il dit.

Au Bénin, le nom de Monseigneur Isidore De Souza est grandement associé à la Conférence nationale de 1990 dont il a été le président du présidium. Cette assise nationale avait permis au pays d’entamer l’ère du renouveau démocratique.