Reçu dans l’émission hebdomadaire de la télévision Eden TV, Irénée Agossa, Président du parti Restaurer La Confiance (RLC) a profité de son passage pour aborder les questions liées à l’actualité nationale. Occasion choisie pour vitrioler ses anciens alliés de Les Démocrates, dirigés par Éric Houndété.

Pour Irenée Agossa, la participation de Les Démocrates aux législatives, est inimaginable. Sur la question concernant la validation de la réélection de Patrice Talon à travers la participation de sa formation politique le 11 avril 2021 à l’élection présidentielle, Iréné Agossa estime que cette préoccupation n’est plus d’actualité. Selon ses propos, le parti présidé par Éric Houndété ne doit pas participer aux élections législatives de 2023 . D’ailleurs dans sa logique propre à lui, il se demande "pourquoi ils vont aux élections ? Talon a quitté le pouvoir ?…Nous leur reprochons d’avoir boycotté les élections.", a-t-il confié. Selon ses dires, les responsables de Les Démocrates "… ne sont pas réalistes et qui ont laissé le président Talon se fortifier encore. Ils ont poussé les camarades en prison, ils ont poussé les camarades à l’exil et finit par accepter ce que nous avons dit", accuse-t-il.

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Selon son raisonnement, il est impossible que le parti dirigé par Eric Houndété cherche à participer aux élections pendant que le président Patrice Talon est encore au pouvoir. " Ils vont aux élections pour quoi ? Dame Reckya (Madougou) est déjà libre ? Ils l’ont fait sortir de prison ? Quand il s’agit d’Eric Houndété, quand il s’agit de tel. Lui, il veut être député. C’est l’orgueil", estime l’opposant cité par LNT. Il ajoute que le parti Les Démocrates prétendre aller aux législatives de janvier prochain, c’est " Valider leur orgueil et leur méchanceté.".

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Il n’a pas manqué d’inviter les responsables du parti Les Démocrates à venir s’excuser parce qu’ils ont commis une erreur, selon ses dires. Il est important de préciser que Irénée Agossa a démissionné du parti Les Démocrates à la veille de la dernière présidentielle après avoir été suspendu par le parti. Puis par la suite il s’est présenté à la présidentielle en duo avec Corentin Kohoué avec des parrains. C’est bien après la présidentielle qu’il tentera de se constituer en parti politique avant d’obtenir le récépissé définitif du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique.