L’actuel Consul du Bénin près le Liban n’est plus en odeur de sainteté avec la diaspora béninoise. A travers sa manière d’agir, l’octogénaire, Ara Vanlian a donné un coup de semonce à la diplomatie béninoise dans ce pays. Cela a été corroboré par l’image du drapeau, un vieux tissu des temps moyenâgeux, comme le rapportent des sources diplomatiques pour symboliser le Bénin. Outre ce dysfonctionnement, l’accueil de la diaspora n’est pas reluisant et, d’ailleurs elle se plaint. Les écarts de langage vis-à-vis des collaborateurs, des usagers, et l’état du bâtiment qui abrite ledit Consul sont symptomatiques d’une gestion faite à la petite semaine. Outre les plaintes régulièrement formulées, les usagers pensent à bon droit que leur salut, confient les mêmes sources, viendra du chef de l’Etat Patrice Talon et de son ministre des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci. Selon d’autres sources proches des ressortissants béninois, la nonchalance qui caractérise la gestion des affaires dans ce Consulat est loin du rythme et de la rigueur imprimée aux affaires par la Rupture ici à Cotonou.
A plus forte raison, l’établissement des actes administratifs et toutes autres pièces entrant dans le cadre des voyages connaît une lenteur indigne d’une diplomatie des temps modernes. Sinon que l’accueil dans cette « maison », susceptible parmi tant d’autres de révéler au monde, la diplomatie béninoise, laisse un goût amer. En un mot, tout est sens dessus dessous.
Et, à la vérité, tout est à refaire si tant est que le chantre du Nouveau Départ, Patrice Talon et son ministre des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci souhaitent d’une part, donner réellement un coup de fouet à la diplomatie béninoise outre manche, et à celle du Liban d’autre part.