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Niger : Macron prend une décision après l’expiration de l’ultimatum de la junte à l’ambassadeur de France à Niamey

L’investigateur 28/08/2023 à 13:35

Malgré les pressions des militaires auteurs du putsch du 26 juillet au Niger, l’ambassadeur de France près le Niger, Sylvain Itté ne bougera pas. Il reste en poste, a assuré le président français, Emmanuel Macron devant les diplomates réunis à Paris.

En effet, le vendredi 25 août 2023, la junte au pouvoir à Niamey, a demandé le départ de l’ambassadeur de France, Sylvain Itté, lui donnant 48 heures pour quitter le territoire. Entre autres raisons évoquées, le ministère nigérien des Affaires étrangères signataire du communiqué, a parlé du " refus de l’ambassadeur de France à Niamey de répondre à l’invitation" du ministère "pour un entretien" vendredi "et d’autres agissements du gouvernement français contraires aux intérêts du Niger".

En conséquence, les autorités nigériennes "ont décidé de retirer leur agrément à Sylvain Itté et de lui demander de quitter le territoire nigérien sous quarante-huit heures", indique le communiqué. Passé le délai qui a expiré hier, on constate que le diplomate français est toujours en poste.

Lire aussi : [Afrique:voici les sept plus âgés Présidents du continent en fonction en 2023>https://www.linvestigateur.info/?Afrique-voici-les-sept-plus-ages-Presidents-du-continent-en-fonction-en-2023&var_mode=calcul]

"Malgré les pressions des putschistes, notre ambassadeur (Sylvain Itté) restera à Niamey", a assuré le président français devant les diplomates français réunis à Paris.

"Notre politique est simple : on ne reconnait pas les putschistes, nous soutenons un président qui n’a pas démissionné, et nous soutenons les politiques de la Cédéao", a ajouté le président français devant les ambassadeurs réunis à l’Elysée.

Le Chef de l’État français s’est exprimé, lundi, lors de la Conférence des Ambassadrices et des Ambassadeurs, organisée à l’Elysée à Paris.

A en croire le président français, la position de son pays serait la même si par exemple le coup d’Etat avait eu lieu dans un autre pays. Au passage, il a réitéré que la France doit avoir un "agenda en soutien et en défense de la démocratie en Afrique".



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