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« Nous savons tous pourquoi la plupart de ceux qui sont au dehors se sont exilés », Batoko en colère

L’investigateur 1er/03/2024 à 20:01

Ousmane Batoko, ancien président de la Cour Suprême est sorti de sa réserve pour opiner sur la politique actuelle du régime du Nouveau Départ. Pour lui, les acquis démocratiques de février 1990 sont bafoués et il est désormais difficile de brandir fièrement, le Bénin comme berceau de la démocratie en Afrique.

« Personne ne peut se satisfaire de ce qui se passe aujourd’hui ». C’est à travers cette déclaration que M. Botoko a donné le ton. En effet, sa réaction est non moins surprenante, compte tenu de sa position vis-à-vis de ceux qui sont actuellement au pouvoir. 34 ans après la Conférence de 1990, les acquis n’ont pas été sauvegardés par les acteurs politiques qui se succèdent au pouvoir, selon Ousmane Batoko.

Il soutient qu’avec le régime de Patrice Talon, c’est le comble avec les libertés effritées. Pour le Rapporteur de la Conférence nationale, c’est gênant que des acteurs politiques parlent de liberté alors qu’ils ne font rien pour sa sauvegarde.

Lire aussi : Assemblée nationale  : « 09 questions du député Gafari Adéchokan au gouvernement sur les emprunts obligataires)>https://www.linvestigateur.info/?Assemblee-nationale-09-questions-du-depute-Gafari-Adechokan-au-gouvernement-sur&var_mode=calcul]

« Nous savons tous pourquoi la plupart de ceux qui sont au dehors se sont exilés », a déclare Ousmane Batoko pour battre en brèche les arguments de ceux qui soutiennent que les exilés ont maille à partir avec la justice.

La liberté dans tous les sens du terme à savoir la liberté de mouvement, la liberté d’expression, la liberté de presse, la liberté de pensée, sont des acquis de la conférence nationale.

Et qui plus est, l’autorisation de critiquer les dirigeants en plus du multipartisme intégral et du libéralisme économique également. Or, tous ces acquis sont aujourd’hui remis en cause par des réformes qui ont tout foulé aux pieds, estime l’ancien président de la Cour suprême.




 
 

 
 
 

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