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À Nairobi, lors de l’Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD), Ali Mahaman Lamine, le premier ministre nigérien s’est adressé à la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO ). Alors que son pays a récemment claqué la porte de ladite communauté pour des raisons de souveraineté, selon la junte au pouvoir.

« Je ne veux pas être trop provocateur, mais j’invite la CEDEAO à rejoindre l’AES. Certains pays de la CEDEAO souhaiteraient probablement adhérer à l’AES, car au sein de l’AES, nous valorisons la souveraineté et la dignité du continent », a lancé le chef du gouvernement nigérien. L’AES étant en effet, l’Alliance des États du Sahel (AES), fondée par le Mali, le Niger et le Burkina Faso, trois pays dirigés par des militaires.

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Cette déclaration d’Ali Mahaman Lamine, considérée par certains analystes comme une invective, intervient alors que l’organisation dirigée par le nigérian Bola Tinubu se trouve dans une période de crise profonde. Crise accentuée surtout pas la sortie à la va-vite du Niger, du Mali et du Burkina-Faso. Il n’y a pas si longtemps que ça, son président a mandaté le nouveau chef d’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, à intervenir auprès de ces trois régimes militaires pour leur retour au sein de la Cedeao. Mais avec cette dernière déclaration, les chances pour que cette médiation aboutisse s’effritent davantage.

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L’investigateur

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