A l’entrée de Porto-Novo, le siège de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB), érigé en 2011, est aujourd’hui plongé dans l’ombre de la démolition. Cette construction imposante de six étages, censée devenir le point névralgique du commerce et de l’industrie dans la capitale politique du Bénin, n’a jamais été intégrée.

Ce bâtiment, pourtant équipé de plus d’une centaine de boutiques, d’une salle de conférence spacieuse pouvant accueillir plus de 2000 personnes, des bureaux administratifs, un parking, et d’autres installations, n’a jamais abrité les activités prévues par la CCIB. À l’entrée de la ville, il trône comme un témoignage visuel d’un projet de modernisation avorté.

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Les portes et fenêtres du bâtiment ont été retirées en prélude à la démolition. L’intérieur du périmètre qui abrite la construction a été dégagé, laissant derrière lui des vestiges d’ambitions non réalisées. Selon Banouto, une source au sein de la CCIB a confirmé la démolition, mais sans fournir de détails supplémentaires.

Initialement conçu dans le cadre du projet de modernisation de la capitale politique du Bénin, le bâtiment de la CCIB représente désormais un symbole de déception. Cette affaire rappelle la démolition récente du siège de l’Assemblée nationale, érigé également à l’entrée de la ville capitale et dénommé "musée de la corruption".