Bénin
Talon : Léhady Soglo qualifie son régime de ‘’pouvoir usurpateur’’

A la faveur d’un discours rendu public à l’occasion de la célébration de ses 60 ans, l’ancien maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo a dénoncé le pouvoir de Cotonou qui l’a révoqué de ses fonctions en 2017.
Au cours de son anniversaire, célébré le 18 décembre dernier, l’ancien maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo a fait part de ses regrets. Pour lui, il s’agit d’un anniversaire qui revêt particulièrement une charge émotionnelle. Dans son allocution, l’ancien président de la Renaissance du Bénin, a fait un clin d’œil à ses parents qui selon ses propos, sont encore ‘’vivants’’.
Parlant du régime de Patrice Talon, Léhady Soglo n’a pas hésité à le qualifier de « pouvoir usurpateur ».
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Ceci pour se rappeler son départ, de la tête de la mairie de Cotonou. En effet, les soucis de l’ancien maire ont commencé quand il a été invité le 26 juillet 2017, par l’ex-préfet du département du Littoral, Modeste Toboula, lui et ses adjoints à une séance d’audition sur « la situation de la mairie »… Pour Léhady Soglo, « Les moments de tribulation qu’il vit, coïncident avec les événements tragiques que vit son pays depuis quelques années ».
En tout cas, au terme sa convocation par l’ex-préfet Modeste Toboula, il sera suspendu.
Puisqu’à la fin, un rapport a été fait au ministre d’alors de la décentralisation, Barnabé Dassigli qui a aussitôt, signé le décret de suspension. « Je vous confirme que le maire de Cotonou, Léhady Soglo, est suspendu de ses fonctions pour une durée de deux mois », a ainsi déclaré modeste Toboula vers 16 heures locales, le jour même de sa convocation.
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En dehors de cette piste exploitée par la tutelle, l’article 53 de la loi sur l’organisation des communes en République du Bénin, où une majorité des 2/3 des conseillers peut destituer le maire, pouvait aussi être exploitée. Sauf qu’avant ce vote, une procédure de conciliation doit, selon un décret de juin 2005, être préalablement engagée par le préfet en tant qu’autorité de tutelle de la commune.
En exil depuis 2017, Léhady Soglo sera condamné en 2020, à 10 ans de prison ferme pour des faits d’abus de fonction par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Politique
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