OSONS LE DIRE
MA PEINE, MA DÉCEPTION !
C’est avec une profonde douleur, un violent déchirement au cœur que je viens exprimer ici , publiquement, mes sentiments de grande contrariété face à tout ce que j’entends de mes frères Olivier et Oswald.
Au début de cette histoire, je me suis refusé à une prise de position à charge ou à décharge tant mon intime conviction me fondait à me trouver devant un film d’une mauvaise écriture scénique.
Malgré cette posture, au début du procès, je manquais de force de croiser mes yeux avec ceux de mes frères Olivier et Oswald en gilet de prisonniers jusqu’hier où sur un coup de tête, j’ai désorienté ma trajectoire de mobilité vers la CRIET.
Les croisements de nos yeux étaient pour moi insupportables et j’ai dû faire le garçon à chaque seconde où ce choc des regards devrait s’imposer.
Vous ne vous en doutez pas, le supplice que m’imposait ma présence en ces lieux n’aura pas duré plus d’un tour du cadran de l’horloge... j’ai vidé les lieux ma queue entre mes jambes.
Non, ça n’est pas un montage : il y a tout au moins un début de quelque chose de pas beau.
Il y a trop de choses qui traînent pour laisser fonder l’argument d’un complot !
Et c’est ce qui me déchire le cœur, c’est l’objet de ma profonde peine et j’en suis à me demander pourquoi cela ?
Pourquoi devrais-je perdre ainsi deux frères pour qui l’ingratitude, la cupidité et l’avidité pour le pouvoir sont aujourd’hui les raisons d’un violent plongeon dans l’abîme !?
Olivier et Oswald, vous resterez mes frères mais sur ce coup, je ne suis pas fier de vous, je ne le suis franchement pas !
Le combat politique est pourvu de multiples jetons à exploiter si on en dispose le génie et l’art...
PARDON !
DISTEL AMOUSSOU.