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Au Rwanda, une opération a conduit à la fermeture de plus de 4 000 lieux de culte ces dernières semaines. Cette décision, prise par les autorités rwandaises, cible principalement des églises et des mosquées qui ne respectent pas les normes de sécurité et les nouvelles règles administratives en vigueur.

L’office national de la gouvernance du Rwanda, chargé de cette vaste opération, a annoncé la fermeture de 4 223 établissements, une majorité de petites églises pentecôtistes et plusieurs mosquées. Parmi les motifs de fermeture, les autorités ont évoqué des manquements à des réglementations essentielles, notamment en matière de sécurité. Certains sites étaient dépourvus d’extincteurs et d’alarmes incendie, tandis que d’autres étaient installés illégalement dans des caves ou trop proches de cours d’eau et exposent les fidèles à des risques inutiles, rapporte RFI.

Lire aussi : [Rwanda  : fermeture de 185 églises, voici les raisons évoquées )>https://www.linvestigateur.info/?Rwanda-fermeture-de-185-eglises-voici-les-raisons-evoquees&var_mode=calcul]

Les critères de fermeture incluent également le non-respect des conditions d’insonorisation, nécessaires pour éviter les nuisances sonores dans le voisinage pendant les prières. De plus, les dirigeants d’églises paroissiales doivent désormais avoir un diplôme universitaire en théologie. Ces mesures sont prises suite à une loi adoptée en 2018 sous l’impulsion du président Paul Kagame. Elle avait pour objectif de réguler la prolifération des lieux de culte, jugés trop nombreux à l’époque.

Après l’adoption de cette loi, plus de 700 établissements avaient déjà été fermés. Les autres avaient disposé de cinq ans pour se conformer aux nouvelles exigences. Cependant, cette période de grâce n’a pas suffi pour plusieurs milliers d’entre eux.

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L’investigateur

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