Bénin

30 ans après la conférence, Julia B. Akpaki entre regrets et espérance

Ulrich LAWSON 22/02/2020 à 10:08

Trente ans (30) déjà que s’ouvrait au Bénin, la Conférence des Forces Vives de la Nation. Un événement majeur de l’histoire politique du Bénin. Du point de vu acquis et déception, chacun fait le bilan.

Que reste-t-il encore de l’Etat de droit et des valeurs chèrement acquises 30 ans après la conférence des forces vives de la nation ? La réponse à cette question préoccupe Madame Julia B. Akpaki à l’heure du bilan, une trentaine d’années après cet événement qui a été un tournant décisif dans la vie politique des Béninois. Pour la politicienne, membre de l’opposition au régime en place, les acquis démocratiques ne sont plus en l’état sous le régime du Nouveau Départ. Dans sa démonstration, elle estime qu’on ne saurait parler d’Etat de droit tant que les autres institutions qui devraient en réalité fonctionner sous un modèle dont la séparation des pouvoirs reste le socle, comme un appendice du gouvernement. A l’en croire, les fondements qui ont été posés et qui mettent en exergue les valeurs telles que : l’amour de la patrie, la soumission, l’Etat de droit, la liberté d’expression, le respect des droits humains...sont foulés aux pieds.
Toutefois, elle pense qu’on peut bel et bien changer la donne. Pour ce faire, elle croit dur comme fer qu’il faut d’abord réorienter la ligne de conduite et redonner une essence à la démocratie béninoise. Ensuite, elle invite les gouvernants actuels à ramener la balle à terre et à surtout cultiver l’esprit d’humilité pour que nos valeurs, autrefois perdues, soient restituées. Enfin, Madame Julia B. Akpaki soutient que la responsabilité incombe aux responsables à divers niveaux, puisqu’ils ont l’obligation de restaurer « l’Etat de droit jadis devenu un souvenir lointain », selon elle.



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