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Av0rtement et religion : un prêtre sanctionné et interdit de toute parole publique, les faits
Pendant qu’il donnait son homélie le dimanche 20 novembre, un prêtre de l’église catholique a mis un accent sur l’avortement. Les faits se sont déroulés à Vosges en France. Pour ces propos jugés « polémiques » il a été puni par ses supérieurs qui lui ont interdit la prise de parole pendant quatre semaines.
Alors qu’il tentait d’attirer l’attention de ses fidèles sur les risques liés à l’avortement, l’abbé François Schneider a laissé entendre : « l’avortement a fait plus de morts que la grande guerre ». Il a poursuivi en ajoutant que les hommes politiques français devraient prendre exemple sur le premier ministre hongrois Viktor Orban qui prend des décisions courageuses contre l’avortement.
Des propos qui n’ont pas manqué de sonner la révolte dans son diocèse qui condamne notamment l’instrumentalisation de la commémoration des morts.
« Les propos de l’abbé François Schneider tenus lors de la messe du 11 novembre nous avaient été rapportés. Après avoir entendu l’abbé Schneider, nous condamnons l’instrumentalisation de la commémoration des morts de la Première Guerre mondiale au profit d’autres sujets d’ordre éthique et politique », indique le diocèse de Saint-Dié-des-Vosges dans un communiqué.
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Pour ses propos considérés comme indignes, le prêtre a donc été interdit de toute parole pendant quatre (4) semaines.
Le prêtre avait déjà tenu des propos déplacés en 2015 après les attentats à Paris. « Vu l’antécédent de novembre 2015, nous demandons à l’abbé François Schneider de s’abstenir, pendant quatre semaines, de toute parole publique dans les célébrations auxquelles il participera. Un temps de silence après la lecture des textes bibliques nourrira la foi des fidèles », poursuit le diocèse.
Les politiciens ont pour leur part, condamné les propos du prêtre. C’est le cas de David Valence, député Renaissance des Vosges, avait pointé sur Twitter « des propos indignes », et une « dérive totale ».
Rappelons que mercredi dernier, les députés ont adopté un nouveau texte en commission. Il vise à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, déposé par le groupe LFI et qui sera examiné le 24 novembre dans l’hémicycle.
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