Le Jeudi 06 Juillet 2023, quatre personnes dont deux femmes étaient à la barre à la Cour de Répression des Infractions Économiques et de Terrorisme CRIET. Elles sont accusées d’avoir fait écouler illégalement 139 millions de produits impropres à la consommation.

Les accusés sont tous des collaborateurs d’une grossiste de grande renommée qui mène ses activités au Bénin depuis plusieurs années. Des enquêtes menées par les autorités, révèlent que les concernés ont choisi délibérément de ne pas respecter les consignes de leur patronne relatives à la destruction des produits avariés, rapporte Les Pharaons. Un comportement qui aura de lourdes conséquences sur la santé des consommateurs béninois puisque, selon les données, d’importantes quantités de produits périmés ont été livrées à la population. En tout 139 millions de produits alimentaires avariés de différentes catégories, conserves, tomates en boîtes ont été vendus sur une longue durée.

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Les deux femmes impliquées dans ce scandale auraient été directement responsables de la livraison active de ces produits avariés. Pour sa part, la grossiste rejette son implication dans cette affaire, notifiant qu’elle a instruit ses employés de détruire tous les produits périmés. Mais les résultats issus des enquêtes semblent prendre à contre-pied ses déclarations. Placés en détention provisoire, le procès des quatre accusés initialement prévu pour le 06 Juillet a été reporté au 16 septembre. De quoi permettre aux différentes parties concernées de mieux fourbir les arguments et de rassembler davantage de preuves. Ce scandale de 139 millions de produits périmés écoulés au Bénin, éclabousse la sphère des acteurs opérant dans cette chaîne commerciale et expose les risques liés à la vente illicite de produits alimentaires avariés.