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Bénin : Patrice Talon envoie un message au Président de la transition du Niger

L’investigateur 21/12/2023 à 17:55

Dans son message à la Nation ce jeudi 21 décembre, devant la représentation nationale, le Président béninois, Patrice Talon a envoyé un message à son homologue du Niger, Abdourahamane Tiani, Président de la transition du Niger. C’est au sujet des sanctions prises par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédeao), et mises en application par le Bénin.

"Il est clair, cependant, que le Bénin n’a jamais voulu ni souhaité que les sanctions imposées par les instances communautaires ou internationales aient pour effet de compliquer le quotidien des populations, de leur rendre la vie encore plus difficile.", a déclaré le Chef de l’État béninois.
En effet, Patrice Talon fait allusion aux sanctions prises, au Sommet d’Abuja le 10 Août contre l’État du Niger, au lendemain du putsch des militaires, le 26 juillet 2023. Il apparaît sans aucun nul doute que la conséquence de ces sanctions reste la fermeture des frontières, le gèle des avoirs de l’État nigérien dans les banques, sa suspension des instances internationales etc. Ce qui a impacté le quotidien de la population qui vivait déjà dans des conditions précaires. Toute chose ayant obligé le Bénin, membre de la Cédeao, à entreprendre des démarches dans le cadre d’une diplomatie silencieuse, pour le dénouement de la situation susceptible d’assouplir les conditions de vie de la population nigérienne.

"C’est pourquoi notre diplomatie n’a pas manqué d’adresser, de manière discrète et répétée, des messages à ces pays frères, notamment le Niger", a déclaré le Président béninois lors de son message à la Nation ce jeudi.

"...nous sommes convaincus qu’il y a un temps pour condamner, un temps pour exiger et un temps pour faire le point, voire prendre acte.

Mais prendre acte requiert que nos interlocuteurs jouent leur partition en rassurant, en exprimant clairement leurs intentions, mais aussi leurs attentes vis-à-vis de la communauté internationale. Ce qui n’est pas encore le cas", ajoute Patrice Talon. Poursuivant, il renchérit :

"... la balle est dans le camp des autorités de fait qui doivent donner des gages de leur volonté de discuter et d’entendre aussi les préoccupations légitimes de la communauté à laquelle leur pays appartient.

Autrement, ce serait un blanc-seing donné à quiconque voudrait, par les armes, déstabiliser nos Etats et remettre en cause la démocratie.’", va-t-il conclure.
En vérité, le discours du président béninois, ce jour devant les députés à l’Assemblée nationale, est un message envoyé aux militaires au pouvoir à Niamey.



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