Société

L’affaire du vol de carburant à la Marine nationale du Bénin n’a pas encore été classée par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Ce jeudi 10 octobre 2024, les mis en cause, dont l’ex-chef d’état-major de la Marine nationale, Jean Léon Olatundji, ainsi que ses coaccusés, ont une nouvelle fois comparu devant le parquet spécial de la Criet.

En effet, l’officier de la Marine nationale, Jean Léon Olatundji, est impliqué dans deux dossiers. Le premier concerne le vol présumé de carburant à la base navale de Cotonou, tandis que le second est relatif à une affaire de contrebande présumée avec le chef de la base fluviale de Karimama.

À la barre ce jeudi, Jean Léon Olatundji a nié les faits qui lui sont reprochés. Concernant l’affaire du vol présumé de carburant à la base navale de Cotonou, il a déclaré qu’il n’est pas responsable du fonctionnement de cette unité. Il a également affirmé que la base est autonome en matière de dotation en carburant.

« Les unités expriment leurs besoins, ces besoins sont étudiés et, en fonction de la mission demandée, j’accorde les dotations », a-t-il précisé, selon des propos rapportés par Banouto. Dans ce dossier, 14 autres militaires sont également poursuivis.

Dans la seconde affaire, il est reproché au chef d’état-major d’avoir reçu un transfert mobile money de 200 000 francs CFA de la part du commandant de la base fluviale de Karimama. L’officier a reconnu avoir reçu cette somme, mais il a expliqué avoir demandé l’origine des fonds. Son subalterne lui aurait assuré qu’il s’agissait d’un simple geste de reconnaissance.

Lire aussi : [Actualités : Vente illicite de cahiers d’activités scolaires : mandat de dépôt contre deux suspects))>https://www.linvestigateur.info/?Vente-illicite-de-cahiers-d-activites-scolaires-mandat-de-depot-contre-deux&var_mode=calcul]

Il a ensuite précisé qu’il n’avait reçu aucune plainte concernant la base fluviale de Karimama durant ses deux années en poste en tant que chef d’état-major de la Marine nationale. L’officier a également été interrogé sur la répartition des frais de mission de Wapco. À ce sujet, il a affirmé que ces frais ont toujours été répartis en fonction des missions et qu’il n’en a fait aucun autre usage.

Son coaccusé, le commandant de la base fluviale de Karimama, a également été entendu ce jeudi. Ce dernier a confirmé l’origine des 200 000 francs CFA envoyés à son supérieur hiérarchique, justifiant cet envoi par un simple geste de reconnaissance. Selon lui, c’est grâce au chef d’état-major qu’il a été promu à son poste de commandant de la base fluviale de Karimama.

Partager :
   

L’investigateur

Nous suivre

Les plus populaires

 
 






Newsletter

Recevez notre sélection hebdomadaire

Abonnez-vous et recevez chaque semaine, notre sélection d'articles de la semaine.