La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) exige du gouvernement béninois, la réouverture de la frontière du pays avec le Niger. C’est à travers un meeting organisé à la bourse du travail que ses responsables ont formulé leur demande.

Les commerçants, les transporteurs et revendeurs sont confrontés à de nombreuses difficultés depuis la fermeture de la frontière entre le Bénin et le Niger. Dans l’optique de se faire leur porte-parole auprès des dirigeants de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et par ricochet, du gouvernement béninois, la CSTB leur adresse un message dont le but visé, reste la réouverture de la frontière entre le Bénin et le Niger.
A l’occasion d’un meeting, le Secrétaire général de ladite confédération, Nagnini Kassa Mampo explique que « plus de 1430 titans et camions sont garés », depuis la fermeture de la frontière entre les deux pays.
Tout ceci a engendré des conséquences sur tous les plans. Dans les ménages, soutient le syndicaliste, les difficultés sont énormes de sorte que les parents éprouvent de la peine à faire face à la scolarisation de leurs enfants.

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Au regard de la situation, le secrétaire général de la CSTB estime que les transporteurs méritent un dédommagement de la part du gouvernement. « C’est le gouvernement et la CEDEAO qui ont créé cela. Et, comme nous ne sommes pas à côté de la CEDEAO mais du gouvernement, nous demandons au gouvernement du Bénin de réparer les torts crées par la fermeture des frontières. Il faut dédommager les transporteurs, les conducteurs, les apprentis et tous ceux qui ont été victimes de la fermeture de ces frontières », a-t-il exigé.
En effet, depuis le coup d’Etat au Niger, le 26 juillet, la relation entre le Bénin et le Niger a pris un coup. Compte tenu de la position du Bénin au sein de la CEDEAO dans la crise nigérienne.